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En sa qualité de ministre d’État auprès du président de la République chargé du Dialogue politique et des Relations avec les Institutions, Jeannot Kouadio Ahoussou était aux côtés d’Hamed Bakayoko, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, et de Sansan Kambilé, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, pour défendre l’avant-projet portant Constitution à l’Assemblée nationale.
À ce titre, il a été invité le mardi 18 octobre 2016 par le bureau politique du Rassemblement des républicains (Rdr) pour décortiquer le nouveau texte fondamental, avant l’ouverture de la campagne référendaire.
Au cours de son exposé devant les membres du bureau politique du Rdr, Ahoussou a battu en brèche la thèse selon laquelle le président de la République, Alassane Ouattara, se précipite dans sa volonté de doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution.
« Il y a des gens qui disent que nous allons trop vite. Nous ne sommes pas à la pêche. Si nous voulons développer un pays qui a pris du retard dans tous ses aspects, il faut aller vite. Ce n’est pas parce qu’on ne va pas vite qu’on va bien », a-t-il soutenu Ahoussou, après avoir évoqué les consultations effectuées par le chef d’Etat, la mise en place d’un Comité d’experts pour la rédaction de l’avant-projet portant Constitution, son examen en Conseil des ministres et au parlement.
Contrairement à ce qui est dit, a-t-il poursuivi, lors de l’examen de cet avant-projet à l’Assemblée nationale, il y a eu des propositions d’amendements. Il a confié : « Dans une Assemblée nationale, tout se passe dans les couloirs. Sans trahir un secret, il y avait 110 propositions d’amendements du Pdci. Mais nous nous sommes parlé et 6 amendements du Pdci ont été pris en compte. »
Alex Aguié