2023, Année de la jeunesse-L’Appel de la CONASU aux jeunes

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Des jeunes historiens rendent hommage à leurs maîtres

Dernère publication

Dans une déclaration dont nous avons reçu copie, la Coalition nationale pour le sursaut ( Conasu) a lancé un appel aux jeunes dans le cadre de l’année de la jeunesse.

À l’occasion de son traditionnel message à la nation le 31 décembre 2022, Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara a décidé de consacrer l’année 2023, année de la jeunesse, marquant ainsi sa ferme volonté d’amplifier ses nombreuses actions entreprises en faveur des jeunes depuis son accession à la magistrature suprême en avril 2023. Cette année devrait donc contribuer de manière significative à l’épanouissement et à l’employabilité de jeunes.

À l’initiative donc du gouvernement se sont tenues, du 30 janvier au 02 février 2023 des Consultations Nationales entre le gouvernement et 307 organisations et faîtières de jeunesse issues de tous les secteurs, en vue de recueillir leurs propositions, relativement à la vision du Président de la République de faire de 2023, l’année de la jeunesse.

Le rapport de ses consultations nationales retranscrit dans un document et transmis à Monsieur Mamadou Touré, Ministre de la promotion de jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique le 9 mars 2023 constituait ainsi le document de référence pour toutes les actions qui seront menées cette année au profit des jeunes.

Il comprend trois (3) axes principaux à savoir :

– Axe1 : Amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes (Promotion des activités parascolaires, Sensibilisation sur les comportements à risque, Assainissement du secteur éducation-formation, Amélioration du pouvoir d’achat des jeunes, Pratiques d’activités socio-éducatives, sportives et culturelles)

– Axe 2 : Renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse (Promotion du dialogue intergénérationnel, Engagement volontaire et bénévolat, Passage à l’échelle du service civique, Évolution des mentalités et promotion des valeurs citoyennes, Renforcement du rôle des médias dans la promotion des communes et la valorisation des bons modèles de réussite)

– Axe 3 : Amélioration des conditions d’épanouissement et de bien être des jeunes (Promotion des activités parascolaires, Assainissement du secteur éducation formation, Sensibilisation sur les comportements à risque, Amélioration du pouvoir d’achat des jeunes, Pratique d’activités socio-éducatives, sportives et culturelles, Lutte contre les inégalités à l’égard de la jeune fille et des personnes en situation de handicap)

Pour ainsi joindre l’acte à la parole, le Chef de l’Etat a annoncé le mardi 25 avril 2023 lors de son discours devant le congrès de la mise à la disposition des jeunes de 360 442 000 000 de francs CFA soit environ 1 milliard de francs par jour.

Cette annonce a été accueillie avec joie et a fondé beaucoup d’espoir au sein de la jeunesse.

Dans la phase pratique de réalisation de ses projets en faveur des jeunes et sous la houlette du Ministère de la promotion de jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique plusieurs actions ont été menées pour l’épanouissement et l’employabilité des jeunes.

Nous invitons les jeunes de Côte d’Ivoire à fréquenter les différents canaux d’information et de communication mise à disposition par le Ministère pour avoir une idée nette de ces actions menées en leur faveur.

Nous les avons recueillis auprès des services compétents et nous les mettrions à votre disposition.

Selon le dernier recensement, les jeunes de 16 à 40 ans sont au nombre de 12.643.324 personnes, soit 43% et les jeunes de 0 à 35 ans représentent 75,6% de la population.

Selon les estimations du chef de l’État, le projet devrait impacter cette frange de la population.

Un an après quel bilan les jeunes pourraient faire de ce programme du chef de l’État à leur endroit ?

Quelque 8796 jeunes ont bénéficié d’appuis pour la création des MPE, 6239 jeunes ont bénéficié d’opportunités de stage et 32 869 jeunes ont été recrutés dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité.

51 770 jeunes ont bénéficié de formation dans différents secteurs, dont l’agriculture, le digital, le sport, la culture, etc. Concernant les programmes d’insertion et de stage (stages et accès à l’emploi direct) nous sommes à un peu plus 31 000 jeunes touchés. Ces jeunes ont été mis en situation de travail dans les entreprises.

À ceux-là nous pouvons ajouter plus de 14 000 jeunes qui ont aussi bénéficié de programme d’entreprenariat. Ils ont vu leurs projets financés avec des montants qui partent de 100.000 à 50 millions F CFA.

En perspectives, le Ministre Mamadou Touré annonce le financement de 35 000 jeunes porteurs de projets, le recrutement de 15 900 jeunes dans le cadre des THIMO, le recrutement de 10 000 jeunes volontaires pour la CAN.
A ce jour, il n’y a que ces quelques chiffres qui sont disponibles pour ce qui concerne l’Année de la jeunesse décrétée par le chef de l’État et pilotée par le ministre de la jeunesse.

Malgré ses nombreuses réalisations présentées par le Ministère, il revient constamment dans les propos de nombreux jeunes que cette année 2023 dédiée à la jeunesse est un échec, d’où la fameuse phrase « Année de la jeunesse là, on n’a rien vu dedans » alors que 2023 est en train de finir.

La CONASU invite l’ensemble des jeunes de Côte d’Ivoire à s’approcher des structures compétentes (Agence emploi jeunes etc.) pour d’une part, consulter l’effectivité et l’impartialité dans l’octroi des financement, stage et formation mise à leur disposition, d’autre part à véritablement s’inscrire aux différents programmes à leur proposer.

La CONASU, voudrait donc en collaboration avec certaines organisations de jeunesse se donner le droit et les moyens de faire un suivi périodique des réalisations faites en faveur des jeunes et apporter toutes ses critiques et contributions.

La CONASU, tout en saluant les énormes efforts du Président de la République SEM Alassane OUATTARA, en faveur des jeunes, souhaite vivement la reconduction de l’année de la jeunesse pour les années 2024 et 2025.

Devoir de reconnaissance

Des jeunes historiens rendent hommage à leurs maîtres

« Célébrer tous ces hommes et ces femmes, des anonymes aux plus illustres qui, au prix de sacrifices multiples, ont contribué à l’essor de la science historique en Côte d’Ivoire au cours des cinquante dernières années, saluer et honorer la mémoire de tous ceux d’entre eux qui, hélas, sont tombés au cours de cette mission éprouvante mais combien noble et exaltante, et enfin contribuer au rassemblement de tous autour de l’essentiel : l’Histoire, et à l’avènement d’une nouvelle ère de fraternité professionnelle bâtie autour du métier d’historien, riche des qualités et des réflexions différences de ceux qui le pratiquent». Tels sont les divers objectifs du colloque international transdisciplinaire qui se tient depuis le mercredi 13 décembre 2023 à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro et qui réunit plus d’une centaine d’enseignants-chercheurs, historiens et professeurs d’histoire – géographie des établissements secondaires de Yamoussoukro. Ce, autour du thème : « Villes et gouvernance à travers les époques. » En effet, le Département et l’institut d’Histoire, ont été endeuillés, à maintes reprises, par la mort soudaine de plusieurs de leurs illustres enseignants et chercheurs durant la décennie 2010-2020. Près d’une dizaine d’enseignants et de chercheurs, décédés dans l’exercice de leurs fonctions ou à la retraite. Ce qui peut être considéré comme la ‘’période noire’’ de l’histoire récente de ces institutions. Il s’agit, entre autres, des professeurs, Victor Diabaté, Diagne Alexis (2010), Bony Joachim (2014), Kouassi Yao Claude (2018), Lemassou Fofana (2019), Bollo-Bi Kouahi (2020), Kodjo Niamkey Georges (2021), Zinsou Vincent (2020)…. Ainsi, devant les vives émotions provoquées par ces disparitions tragiques, l’idée d’un hommage à leur mémoire a fait progressivement son chemin au sein de cette communauté savante. Premier du genre, il s’agit de signifier à ces devanciers que malgré leur départ de ce monde, ils continuent de vivre dans les souvenirs et dans la mémoire collective de leurs institutions communes. Mais, surtout de corriger les erreurs, les manquements du passé et de rectifier le tir quant au devoir de reconnaissance de toute institution à ses membres et des jeunes générations aux anciennes. Cet hommage est aussi à titre anthume. En effet, nombreux sont les enseignants-chercheurs qui ont fait les beaux jours de ces institutions et qui, aujourd’hui, se reposent de leur labeur dans le cadre d’une retraite bien méritée. Il n’en demeure pas moins les artisans privilégiés d’une tranche de vie de ces deux institutions et de la discipline dont ces jeunes historiens sont aujourd’hui les heureux bénéficiaires. « Au total, disparus ou vivants, ces Historiens, d’hier et d’aujourd’hui, méritent bien toute notre attention et notre gratitude au nom de notre passion commune : l’Histoire dont ils ont été, à une époque donnée, les dignes ambassadeurs », a indiqué N’guessan Mohamed , président du comité d’organisation. D’où, tout l’intérêt de ce colloque. Cette rencontre rappelons-le, est un espace de célébration scientifique et de l’historique autour du thème : « Villes et gouvernance à travers les époques.» Jean-Noël Loucou secrétaire général de la fondation FHB a, au nom des anciens disparus ou vivants, traduit à ces jeunes historiens, leurs vifs remerciements et profonde reconnaissance pour l’hommage rendu qui, a-t-il indiqué, sera gravé dans le marbre du souvenir et de la gratitude. «(…) Ils sont d’autant plus heureux que cela vient de ceux à qui ils ont transmis le flambeau et qui ont relevé le gant avec panache. Ils sont fiers de tant de travaux, de tant de titres, de tant d’activités scientifiques », a signifié le professeur Loucou à ses cadets historiens. S’agissant du thème central, il a relevé l’importance de ce sujet. Pour lui, le fait urbain a connu une évolution exponentielle au point où la majorité des Africains vivent aujourd’hui dans les villes. « La réflexion sur l’histoire des villes peut contribuer donc à une meilleure gouvernance urbaine, afin d’aménager et de développer durablement les territoires urbains », a-t-il dit.

Harry Diallo à Yamoussoukro

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