Dernère publication
Après le forum de la jeunesse Afrique-Europe qui s’est tenu du 9 au 11 octobre dernier dans la capitale économique ivoirienne, des acteurs sociaux et économiques sont invités à faire des propositions pour baliser les échanges au cours du sommet des Chefs d’États africains et Européens en fin novembre.
En toile de fond, les drapeaux Africain, Européen et Ivoirien, c’est dans ce décor, symbolisant la coopération UA-UE que s’est ouverte la 4eme réunion d’acteurs économiques et sociaux, et de conseils économiques et sociaux Union Européenne-Union Africaine. La cérémonie officielle s’est tenue, le Jeudi 16 novembre 2017, au siège du Conseil économique, social et environnemental (Cesec) à Abidjan-Plateau. Pendant deux jours, il s’agira pour des acteurs socio-économiques des deux continents de « définir les perspectives nouvelles pour une contribution plus accrue des acteurs socio-économiques africains et européens au renforcement du partenariat Union Africaine-Union Européenne ». C’est ce qu’a indiqué d’emblée, le Vice-Président de la République Daniel Kablan Duncan. Cette assemblée se veut donc une table ronde pour formuler des recommandations à l’endroit des chefs d’Etats d’Afrique et du Vieux continent en marge du 5eme sommet UA-UE annoncé pour les 29 et 30 novembre prochain. Pour le numéro deux de l’exécutif ivoirien, l’enjeu d’une telle assise est de taille, d’autant : « qu’elle offre aux assemblées consultatives et aux représentants des milieux et socio-économiques d’Afrique et d’Europe, une occasion privilégiée de mener, ensemble des réflexions intenses sur les questions essentielles se rapportant au développement des pays des deux continents ». Selon l’ex-premier ministre ivoirien, cette rencontre devrait tracer les sillons d’un partenariat stratégique: « La participation des acteurs économiques et sociaux est plus que jamais une exigence incontournable, à la fois pour des relations fortes entre l’Europe et l’Afrique. Et pour un partenariat mutuellement bénéfique ». Invité au pupitre, le président du Conseil économique social, environnemental et culturel de Côte d’Ivoire , Charles Koffi Diby, a indiqué que le monde, et particulièrement le continent africain, doit relever de nombreux défis qui engagent la pérennité des États des deux continents. D’où, la portée du symposium pour « adresser des questions cruciales qui se posent à eux ». C’est pourquoi, il a articulé son message autour du thème central du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement : « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ». Une question dont la résolution rendrait moins vulnérables les jeunes, dans un contexte économico-sécuritaire mondial difficile : « Il faut absolument prendre en charge notre jeunesse dont la relative fragilité constitue un terreau fertile de l’extrémisme et des aventures préjudiciables à divers regards », a-t-il interpelé. Pour cela, quatre thématiques devraient constituer la trame de ces ateliers, du moins pour les participants africains. Ce sont, la contribution des acteurs économiques et sociaux dans le futur des relations bilatérales, les possibles innovations de l’agriculture et du secteur agroalimentaire en vue de transformer l’Afrique, l’éducation et le renforcement des compétences des jeunes et des stratégies pour soutenir le développement des économies vertes. Quant à l’ambassadeur de l’Union Européenne auprès de la Côte d’Ivoire, Jean-François Vallet, il a invité les acteurs sociaux et économiques à sortir de ce travail collégial, des suggestions constructifs. Notamment, sur l’éducation, la formation professionnelle, l’innovation. Avant d’annoncer, toujours un forum d’affaires le 27 novembre donnant cette fois la parole aux chefs d’entreprises en vue des recommandations pour améliorer les investissements et le climat des affaires. À l’en croire, plus de quatre-vingts (80) chefs d’États et de gouvernements sont attendus au bord de la lagune Ebrié.
TAB avec MS