Côte d’Ivoire : Imam Aguib Touré à la Présidence pour remercier Ouattara

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Imam aguib touré à la Présidence
À gauche, Drissa Koné, conseiller spécial du Président Ouattara et à droite l’imam Haguib Touré

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L’Imam Aguib Touré ne se définit pas comme un terroriste, mais plutôt comme un homme engagé dans sa religion, selon ce qu’il a confié à la presse le lundi 12 novembre 2018, au sortir d’une audience au Palais de Présidentiel à Abidjan-Plateau.

Une audience accordée , à sa demande, par Koné Drissa, Conseiller spécial du Président de la République chargé des Cultes. «Si extrémiste signifie, suivre sa religion, alors je suis extrémiste. Si extrémiste veut dire, être ferme sur ses points de vue, alors je le suis. Que signifie extrémisme ? Si cela veut dire terrorisme, alors c’est au droit de prouver que je suis terroriste», a fait savoir l’imam interpellé en juillet 2018 pour propos jugés violents sur les réseaux sociaux, et amnistié le 7 août 2018 par le Chef de l’État.

Il a indiqué que c’est pour exprimer sa gratitude au Président de la République pour cette mesure d’amnistie qu’il sollicité l’audience. « Nous sommes venus dire que nous ne sommes pas des messagers du diable, comme des gens veulent le faire croire. Nous sommes venus saluer le Président de la République pour ce qu’il a pu comprendre dans notre démarche dans notre message. Le remercier pour sa bonne foi. Nous ne sommes pas ce que les gens ont voulu lui faire croire. Nous remercions aussi Dieu pour l’heureux dénouement des choses, à la suite de ce qui s’est passé. Lors de cette rencontre, nous avons expliqué de vive voix, ce qui s’est passé. C’est vrai que le Président de la République est informé de tout, et a beaucoup entendu ce que nous avons dit sur les médias. Mais, il était important que nous venions lui dire les choses de vive voix. Nous avons présenté nos excuses pour la tension que cela a créée dans le pays. Merci au Président pour le geste qu’il a fait (l’amnistie. Ndlr). Merci de n’avoir pas donné du crédit à ce que les gens ont tenté de lui faire croire. S’il les avait écouté, nous ne serions pas là aujourd’hui», a fait remarquer l’Imam accompagné de trois de ses collaborateurs, dont son avocat.

J-H K

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