Dernère publication
A l’occasion du CINARS 2018, l’une des plus importantes conférences internationales des arts de la scène, nous avons rencontré monsieur Alain Paré, Président Directeur Général et fondateur de cette institution qui se tient à Montréal au Québec du 12 au 17 novembre. Il se souvient de sa participation à la création du Masa (Marché des arts du spectacle d’Abidjan) en Côte D’Ivoire en 1993 et lance un appel aux africains pour une participation à la prochaine édition en 2020.
( Entretien avec Marc Gballou – Journaliste ).
Vous êtes le fondateur du CINARS, mais vous avez déjà travaillé dans le développement culturel dans d’autres initiatives iI y a des années. Vous connaissez bien l’Afrique., vous y avez travaillé. Comment avez vous trouvé l’ Afrique et la mise en place du MASA en Côte d’Ivoire. ?
Alain Paré – En réalité, c’est une belle histoire d’amour entre nous et la Côte d’Ivoire surtout et les autres pays d’Afrique. En 1993 via l’agence de coopération culturelle et technique de Paris qui nous avait demandé d’être un partenaire pour le MASA en Côte d’Ivoire. On était responsable en partie de la logistique, et avec nos collègues français , belges et ivoiriens, nous avons créé le MASA. Ça a été une belle expérience très enrichissante sur trois éditions. 1993, 1995, 1997. Malheureusement, le MASA a disparu … Et il est revenu à ce qu’on m’a dit. Alors on est très heureux de l’apprendre. Et j’espère que j’aurai l’occasion d’y retourner pour revoir mes amis africains pour une autre occasion, une autre édition du MASA.
Cela fait 35 ans que vous avez créé le CINARS, alors comment vous sentez-vous ?
Alain Paré – Un peu fatigué (rire), avec l’age et le temps mais on est toujours très enthousiasmé à la rencontre et à l’idée de pouvoir présenter des créations d’ici et de l’étranger à plusieurs programmateurs qui viennent de 53 pays. C’est des liens et des ponts qu’ont bâti entre les différents continents, que ce soit d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine, c’est fantastique. Il y a 1200 participants de 53 pays. C’est l’occasion idéal de pouvoir fasciner et d’avoir de belles découvertes et de belles rencontres.
L’Afrique sera-t-elle présente dans les prochaines éditions ?
Alain Paré – On le souhaite, on aimerait bien. Ce n’est souvent qu’une décision politique. Alors, le financement n’est pas toujours au rendez-vous, mais il y a de belles compagnies artistiques d’Afrique qu’on ne connait pas, qu’on aimerait découvrir et qu’on aimerait bien qu’elles soient présente à la prochaine édition 2020.
Un message pour les amis d’Afrique et d’Europe ?
Alain Paré – Oui l’Europe mais d’avantage pour nos amis africains. J’espère qu’on aura l’occasion de les rencontre et de les recevoir à la prochaine édition.
Par Marc Gballoud
Depuis le CINARS 2018 à Montréal – Canada