Présidentielle de 2020:Ce que la Fondation Félix Houphouët-Boigny a décidé de faire avec le RHDP et le PDCI

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La Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro a abrité mardi 13 Août 2019 un symposium national pour une culture de la paix et de la non violence en Côte d’Ivoire, destiné à des leaders religieux, rois et chefs traditionnels au nombre de 35 personnes.

« Contribution des leaders religieux, rois et chefs traditionnels dans le processus de paix en Côte d’Ivoire : quelle synergie pour la promotion de la culture de la paix et de la non violence ? », tel était le thème de cette rencontre. L’objectif visé est d’amener ces leaders communautaires d’une part à développer et mettre en œuvre des mécanismes et des outils pour la promotion du dialogue et de la paix en Côte d’Ivoire et, d’autre part à s’engager dans la décrispation de l’environnement sociopolitique dans le pays en l’occurrence entre les PDCI-RDA et RHDP, en vue de garantir des élections pacifiques en 2020 . Il s’agit pour ces leaders, entre autre d’identifier les causes de l’explosion de la violence et de la montée de l’intolérance à la veille des élections, maîtriser les mécanismes et modes d’emploi du dialogue intercommunautaire et interreligieux ; élaborer des messages de paix en direction des populations vivant en Côte d’Ivoire …etc. Kouamé N’Guessan, chef de cabinet de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Mariatou Koné, a dans son adresse d’ouverture rappelé l’histoire récente de la Côte d’Ivoire, avec ces conséquences dramatiques.

Selon lui, les crises sont inhérentes à toutes les sociétés humaines et font partie du cours de leur histoire « Le plus important, après une crise, c’est de trouver les ressorts nécessaires pour en sortir et envisager des perspectives qui tirent les leçons du passé en vue de construire une société inclusive, plus juste et plus équitable » a-t-il indiqué. C’est pourquoi, il a invité les participants à s’approprier et intérioriser la culture de paix et de la non –violence « (…) Parce qu’ils ont la gestion quotidienne des populations .Mieux à l’approche de 2020, les leaders religieux, rois et chefs traditionnels, parce qu’ils ont la capacité d’influencer positivement ou négativement les populations, ont une grande responsabilité dans l’apaisement ou l’embrasement du climat social, avant, pendant et après les élections » a-t-il fait remarquer. « Il s’agit de faire prendre conscience aux uns et aux autres de la nécessité de gérer autrement le village ou la communauté marquée désormais par la multi culturalité, des interrelations multiformes, la liberté d’opinion, la liberté de choix, l’expression démocratique et pluralisme politique » a-t-il ajouté. Dans le même sens, Jean-Noël Loucou, Secrétaire Général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny a indiqué que c’est en formant une masse critique de citoyens et citoyennes, de vrais démocrates que nous enracinerons la paix, la démocratie et le développement. Il a salué la tenue de ce symposium.

Car, a-t-il souligné « Ce symposium sur la culture de la paix et la non-violence vient à point nommé, non seulement pour renforcer les capacités, mais aussi offrir un cadre d’échanges et de dialogue en vue de promouvoir la non-violence et la culture de la paix ». Aussi, a-t- il invité leaders religieux, rois et chefs traditionnels à dire le mot juste, à l’instant juste pour préserver la paix et Côte d’Ivoire. « C’est maintenant qu’il nous faut réfléchir, parler, agir pour la paix et non en 2020 dans l’urgence. C’est maintenant qu’il faut appeler à désarmer les plumes et les cœurs » dira-t-il.

Harry Diallo à Yamoussoukro

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