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Le royaume de la Belgique s’est engagé à former des élèves ivoiriens de l’enseignement professionnel dans les métiers du chocolat à travers la signature d’une convention le mardi 10 septembre 2019 à la salle de conférence du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle au plateau.
Kandia Camara, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle s’est réjouie de cette signature de convention cadre de coopération en matière de formation professionnelle entre la commission communautaire française Bruxelloise et son ministère. Selon la ministre, c’est la toute première convention dans le domaine de la formation professionnelle depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le royaume de la Belgique le 15 mars 1961.
La ministre a ajouté : « La notoriété de la Belgique en ce qui concerne le chocolat repose sur les critères bien distincts. En premier lieu, bon nombre des chocolatiers belges utilisent les fèves de cacao de très bonne qualité. Ensuite, une bonne torréfaction et un broyage soigné assurent une qualité inégalée de chocolats. La Belgique est aussi connue pour ses chocolats qui ont un taux de cacao de 43% alors que d’habitude, ce taux est seulement de 35%. Quoi de plus normal que deux nations extrêmement impliquées dans un produit de consommation mondiale qu’est le chocolat puissent entériner un accord gage nouveau de la qualité des relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et la Belgique».
Michaël Wimmer, ambassadeur du Royaume de Belgique en Côte d’Ivoire a indiqué que cette thématique est capitale pour le royaume : « La thématique qui nous est chère est avant tout la formation professionnelle, l’enseignement technique. Car, il s’agit de former le futur de la Nation (…) Je pense que des enjeux importants dans le secteur du Cacao se jouent pour l’instant, notamment les questions de prix, de durabilité etc.… mais aussi un des enjeux, c’est la transformation locale et c’est la valeur ajoutée locale, c’est à dire permettre à ce qu’on puisse travailler le produit c’est dans ce cadre-là que s’inscrit la convention cadre que vous venez de signer ».
EF