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Simone Gbagbo, l’ex-première Dame de Côte d’Ivoire a brillé de par son absence, le mercredi 30 novembre 2016, au tribunal d’Abidjan- Plateau dans son procès où elle est jugée pour crimes contre l’humanité.
« Nous commettons l’huissier de justice à l’effet de faire une sommation à Mme Simone Gbagbo à comparaître devant la Cour d’assises à l’audience de demain jeudi (ce matin, Ndlr) », a affirmé Boiqui Kouadjo, président de la Cour. Aux avocats de la défense (de Simone Gbagbo), qui s’étaient retirés la veille à l’issue du malentendu avec la Cour, le procureur Aly Yéo a menacé de poursuivre le procès sans eux : « si les avocats de Mme Gbagbo ne se présentent pas, nous allons commettre des avocats d’office et poursuivre le procès sans elle ». Cette non-comparution intervient au lendemain de la passe d’armes entre le président de Cour et la défense. Le point de discorde, la comparution de certaines personnalités ivoiriennes à savoir l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, l’ex-ministre Charles Koffi Diby et le général Philippe Mangou, l’ex-chef de l’armée, et actuellement ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon, dont les témoignages sont essentiels, selon la défense, pour le rétablissement de la vérité.
NY