Appui à la recherche scientifique :20 étudiantes des universités et grandes écoles publiques récompensées

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Le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire (Pasres) a récompensé les 20 meilleures étudiantes des universités et grandes écoles publiques de Côte d’Ivoire le jeudi 28 novembre 2019 dans un réceptif hôtelier dans la commune de Cocody.

Les filières sont la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM), et un ordinateur portable et un montant de 1500 000 FCFA pour chaque étudiante, sont les récompenses offertes par le Pasres pour cette édition 2019 aux 20 étudiantes qui se sont distinguées dans leurs domaines scientifiques respectifs.
L’institution de ce prix de l’excellence féminine dans le domaine des STIM par le Pasres en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique selon Dr Sangaré Yaya, Secrétaire exécutif du Pasres vise à « encourager les jeunes filles à s’orienter vers les sciences expérimentales ».
Selon Sangaré Yaya, la gent féminine est faiblement présente dans les filières scientifiques, soit 12% en science exacte alors qu’elle représente 36% de la population estudiantine des Universités et grandes écoles publiques. Pour le patron du Pasres, au regard de ces indicateurs faibles, il est nécessaire d’engager des politiques en vue d’inciter les femmes à embrasser les carrières scientifiques. « Une bonne représentation des femmes dans les filières scientifiques peut contribuer à l’émergence d’un capital humain de qualité, du savoir-faire et de l’expertise nécessaires à l’accélération du processus de développement économique et social de la Côte d’Ivoire ».
Il a réaffirmé l’engagement de sa structure en liaison avec la Direction des œuvres universitaires, associatives et du genre (Douvag) du ministère de l’Enseignement et de la Recherche scientifique à « réduire les obstacles qui freinent une meilleure intégration des femmes dans la Science, la Technologie et l’innovation en Côte d’Ivoire au cours des prochaines années ».

Dion Simplice, Directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : « Les raisons du faible niveau de représentation des femmes dans la recherche scientifique et l’innovation »

Dion Simplice, Directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a reconnu le faible niveau de représentation des femmes dans la recherche scientifique et l’innovation qui tourne autour de 16,5% malgré les efforts du Gouvernement. Un désintérêt qui s’explique, selon lui en partie par « l’omniprésence de stéréotype et de préjugés sociaux qui continuent de présenter le domaine des science, technologie et ingénierie comme les domaines scientifiques de prédilection des hommes ».
D’où la nécessité pour le représentant du ministre Albert Mabri Toikeusse de corriger le tir à travers des politiques d’encouragement et d’incitation des femmes pour les intéresser à ces filières.
« Il est donc impérieux d’agir pour surmonter de tels stéréotypes en encourageant le mérite et les performances scientifiques dans nos universités et grandes écoles publiques. Soucieux de la nécessité de promouvoir et d’encourager la vocation scientifique des femmes, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a pris un certain nombre d’initiatives relatives à la promotion du genre en science à travers sa direction en charge des œuvres universitaires, de la vie associative et du genre ».
Professeur Adohi-Krou Viviane, présidente du Comité scientifique du Pasres, a encouragé les lauréates qui constituent, a-t-elle dit, un modèle : « Vous représentez les talents scientifiques de demain et à ce titre, votre parcours académique doit servir de modèle à d’autres jeunes filles de votre génération et à vos petites sœurs, en suscitant chez elles le goût des Sciences et de nouvelles vocations scientifiques ».

Ernst F

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