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Alors qu’il rentrait à Ouagadougou le lundi 27 janvier 2020, après un séjour à Abidjan (Côte d’Ivoire), Aziz Dabo, Sécrétaire exécutif adjoint et porte-parole de la Nafa (Nouvelle Alliance du Faso. Ndlr), le parti qui soutient Djibril Bassolé, a été joint par l’IA , pour réagir sur la décision des autorités du Burkina Faso de permettre l’évacuation de Djibril Bassolé.
« Je voudrais saluer cette décision des autorités burkinabè de permettre au Ministre d’accéder à des soins appropriés à l’étranger dans un centre spécialisé. Effectivement, nous avons souhaité et attendu cette décision avec impatience et angoisse car son état de santé se dégradait progressivement. C’est vraiment un ouf de soulagement pour nous tous», a-t-il dit.
Djibril Bassolé purge une peine d’emprisonnement de 10 ans pour trahison depuis le lundi 2 septembre 2019, à la Maison d’arrêt et de correction l’armée (Maca), au Camp militaire Lamizana à Ouagadougou la capitale. Il avait été interpellé le 29 septembre 2015, accusé d’avoir joué un rôle dans le push manqué de 17 septembre 2015 le régime de transition. Il avait été ensuite placé en résidence surveillée en 2017, suite au bénéfice d’une liberté provisoire, avant de retourner dans sa cellule début septembre 2019.
La décision des autorités burkinabè d’autoriser l’évacuation sanitaire de cet ancien officier supérieur de gendarmerie vers l’étranger, résulte de plusieurs alertes par ses proches et ses avocats sur un mal qui le ronge et qui nécessite qu’il sorte du pays.
« C’est l’occasion pour moi de remercier toutes les bonnes volontés aussi bien au Burkina Faso qu’en dehors du pays qui se sont investies pour que notre vœux soit aujourd’hui une réalité. Je souhaite que les médecins puissent venir à bout de son mal et qu’il puisse recouvrer la santé», a ajouté Aziz Dabo.
Selon nos informations, le ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré devrait être évacués sur la France dès le mardi 28 janvier 2020.
J-H Koffo