Des géographes de l’Afrique subsaharienne en réflexion à Grand Bassam :Le message du ministre Joseph Seka et de Dikpo Koffié Celine

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Le lundi 17 février 2020, s’est ouverte à l’hôtel Afrikland à Grand-Bassam, la 12e édition des journées géographiques (Jgci) organisée par l’Association des géographes de Côte d’Ivoire (Agci). À cette occasion, des experts de géographie de l’Afrique subsaharienne tenteront de trouver des solutions pouvant aider les pays de la zone et au-delà, du continent Africain à limiter les effets du réchauffement climatiques.

«Ces journées géographiques se veulent une plateforme pour, non seulement, consolider les connaissances à propos des causes et effets du dérèglement du système climatique et des mesures d’adaptions, mais aussi proposer des orientations en vue d’endiguer les conséquences néfastes de changement du climat. Les impressions et mesures qui découleront de ces discussions, permettront aux décideurs, professionnels, aux paysans, à la population en général, d’avoir des connaissances qui faciliteront l’adoption de bonnes pratiques afin de s’adapter à ce monde en mutation», a dit Dikpo Koffié Celine, la présidente de l’Association des géographes de Côte d’Ivoire.
«Le géographe est un acteur du développement qui mérite d’être connu et reconnu afin d’apporter sa pierre à l’édifice de la construction de nos actions respectives»,
a-t-elle ajouté.

Cette édition des journées géographiques a pour thème central “Changement climatique en Afrique subsaharienne, de la vulnérabilité à l’adaptation“. Joseph Séka Séka, ministre de l’environnement et du développement durable, haut président de l’événement , était présent à la cérémonie d’ouverture. Il a dressé le tableau des actions entreprises par le gouvernement ivoirien pour la lutte contre les effets du changement climatique. Il s’est notamment appesanti sur des mesures prises dans le sens de la protection du littoral côtier du pays qui, selon lui, constitue un centre névralgique de l’économie nationale. Car, concentrant, à l’en croire, plus de 90% du pouvoir économique du national. «Le littoral ivoirien, long de 566 km, couvre une superficie de 23253 km2, soit 7% de la superficie du pays. Il part de la frontière libérienne à l’Ouest à celle du Ghana à l’Est. Cet espace présente un niveau d’activité économique et un potentiel de développement important et qui le rend particulièrement attractif, pour la population, comme celle de tous les pays de l’Afrique de l’Ouest. (….) Face aux effets néfastes du réchauffement climatique, le gouvernement a adhéré à des conventions internationales pour montrer sa volonté politique à protéger l’environnement côtier. Entre autres, la convention d’Abidjan pour la protection et la gestion du milieu marin et des zones côtières, la Convention sur la protection et la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersion des déchets, la convention intentionnelle de la prévention de la pollution des eaux par les hydrocarbures, la convention relative au fonds d’indemnisation des dommages liés à la pollution par les hydrocarbures, et la convention internationale sur intervention en haute mer suite à des collusions entrainant ou pouvant entrainer la pollution par hydrocarbure», a-t-il énuméré.

Le ministre Séka Séka a invité les géographes à saisir l’opportunité de financement étranger qu’offrent à l’Afrique, les aléas du changement climatique. Il les a encouragés à aller à la recherche des différents fonds disponibles à cet effet pour les pays en difficultés, afin d’aider à soulager les populations impactées.

J-H K

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