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La salle de conférence du ministère du Plan et du Développement a servi de cadre pour le lancement du Forum africain de la Finance islamique (FAFI) qui se tiendra du 17 au 18 octobre 2016.
Le choix de la Côte d’Ivoire d’abriter cette seconde édition du FAFI selon Yao Koffi, directeur de cabinet de Kaba Nialé, ministre du Plan et du Développement se justifie par l’intérêt que le groupe de la Banque islamique de développement (BID) accorde à la Côte d’Ivoire : «Le choix de notre pays traduit éloquemment l’engagement sans cesse renouvelé du groupe de la banque aux côtés de l’Etat ivoirien. C’est le lieu pour moi de vous traduire, chers partenaires du groupe, nos remerciements et notre gratitude pour cette marque d’estime et pour vos actions en faveur de nos populations. En effet, depuis 2014, le gouvernement ivoirien bénéficie du soutien des organisations de la finance islamique pour la mise en œuvre de différentes actions de développement. Ainsi, plusieurs interventions sous forme de dons ou de prêts sont orientées chaque année vers différents secteurs d’activités». Il a rappelé le rôle de l’institution bancaire dans le cadre du PND 2016-2020. «Au cours de ces cinq dernières années, la coopération avec les institutions islamiques s’est intensifiée, se traduisant par un portefeuille d’un montant de 597 millions de dollars (environ 349 milliards FCFA) pour un total de 17 projets actuellement actifs. Je voudrais, une fois encore, saluer l’engagement du groupe à nos côtés qui, dans le cadre de la mise en œuvre du PND-2016-2020 s’est engagé pour un financement à hauteur de 1,8 milliards de dollars (environ 1052 milliards FCFA)», a-t-il dit. Yao Koffi a indiqué que le volume des interventions du groupe se chiffre à plus de 120 milliards de FCFA : «À ce jour, l’ensemble des interventions dont a bénéficié la Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération avec la BID s’élève à 241,32 millions de dollars, soit l’équivalent de 120,66 milliards FCFA». Cheick Ouattara, conseiller technique du ministre Kaba Nialé et point-focal des institutions financières arabes a déploré le faible niveau de participation du secteur privé africain lors de la première édition. Dans la même veine, il a invité les banques locales à s’approprier les opportunités qu’offre la finance islamique par leur participation conséquente à cette deuxième édition.
E.F