Dernère publication
Au terme de trois 4heures de débats, le jeudi 28 mai 2020, les membres de la commission des relations extérieures et des ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire du Sénat ont adopté à la majorité des membres de cette commission huit (8) projets autorisant le président de la République , à ratifier entre autres la convention sur l’assistance en cas d’accident nucléaire ou de situation d’urgence radiologique, signée le 26 septembre 1986, à Vienne ; le traité de Marrakech visant à faciliter l’accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d’autres difficultés de lecture des textes imprimés aux œuvres publiées ; la charte de renaissance culturelle africaine, adoptée le 24 janvier 2006 à Khartoum au Soudan ; le protocole de création d’une carte Brune Cedeao relative à l’assurance responsabilité civile automobile aux tiers.
S’agissant de la carte Brune Cedeao, l’émissaire du gouvernement, Ally Coulibaly, ministre des Affaires étrangères a relevé qu’elle est émise par l’État-membre, et délivrée aux automobilistes par l’entreprise des assureurs auprès desquels ils ont souscrit une police d’assurance responsabilité civile pour circuler dans leur propre pays. Et en cas de règlement des sinistres causés à l’étranger par les titulaires des cartes, chaque bureau national assume pour le compte des assureurs qui en sont membres d’une part et d’autre part, la gestion des sinistres causés dans le pays par les titulaires des cartes émises par les bureaux nationaux des autres pays de la Cedeao. Cependant, a indiqué le chef de la diplomatie ivoirienne, ce dispositif connaît des difficultés en raison de l’imprécision et de l’insuffisance de certaines des dispositions du protocole. Ainsi, la ratification facilitera les dédommagements des cas d’accidents causés par les Ivoiriens dans les pays de la Cedeao et causés par les ressortissants communautaires en Côte d’Ivoire. Quant au traité de Marrakech, le ministre a fait savoir à son auditoire qu’il facilite l’accès des bénéficiaires à l’information, au savoir et à la culture tout en préservant les droits d’auteur. « À cet titre, il se présente comme un moteur de développement économique et social pour notre pays », a-t-il fait remarquer. Le ministre Ally Coulibaly a signifié aux parlementaires qu’avec l’adoption de ces textes de loi, la Côte d’Ivoire renforce une fois de plus sa présence au plan international. C’est pourquoi, il a salué les sénateurs au nom du président Alassane Ouattara et son Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.
Les Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine(Ua), réunis en la sixième Session ordinaire de la conférence à Khartoum (Soudan), les 23 et 24 janvier 2006 ont adopté la Charte de la renaissance culturelle africaine. La présente Charte remplace la Charte culturelle de l’Afrique adoptée par les Chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine(Oua) adoptée en 1976. La nouvelle Charte vise entre autres à affirmer la dignité de l’homme africain et de la femme africaine ainsi que le fondement populaire de leur culture, préserver et promouvoir le patrimoine culturel africain à travers la conservation, la restitution et la réhabilitation.
S’adossant sur cette Charte de 2006, le Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (Repec) présidé par John Ayité Dossavi s’est réuni le 11 novembre 2011 à Lomé au Togo pour porter le projet de reconnaissance internationale de ‘’la Journée mondiale de la culture Africaine’’(Jmca). En novembre 2019, les 193 pays de l’Unesco adoptent le 24 janvier comme ’la Journée mondiale de la culture Africaine’’. Les cérémonies officielles de la première édition de la Jmca se sont déroulées à Abidjan pendant que les autres capitales africaines organisaient leurs festivités.
Harry Diallo et MO