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Le vendredi 12 juin 2020, le vice-président de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (FIPME), Cléophas Lolo Diby a animé une conférence de presse à Marcory-Zone 4, pour faire le point de la situation de l’impact de la COVID-19 sur les activités des entreprises.
Au cours de cette activité, M. Lolo Diby a souligné que la crise sanitaire du coronavirus est aujourd’hui devenue une crise économique dans le monde. « Les petites et moyennes entreprises font un chiffre d’affaires de 30 à 1 milliard de FCFA. Quand les PME sont touchées, que ce soit celles du secteur formel ou informel, on sait un peu les difficultés que vivent les familles. Même si on dit on donne 2/3 de salaires ça pourrait leur permettre de supporter le confinement. Vous savez qu’on n’a pas pu tout confiner, parce que les gens n’avaient pas d’argent », a mentionné Cléophas Lolo Diby . Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’État ivoirien, afin de prendre des mesures pour aider les différents secteurs d’activités. « Nous demandons des mesures pragmatiques, c’est-à-dire des mesures liées à chaque type d’entreprise. Les PME qui ont une plus grande masse salariale doivent être subventionnées. Quand une crise sanitaire commence nous ne savons pas quand elle finit. Nous demandons donc à l’État de réagir vite, parce que les entreprises sont à bout de souffle. Une crise sociale se profile, parce que des employés seront bientôt à la rue. Les petites et moyennes entreprises ont souvent besoin d’exonérations, d’autant plus que le Plan national de développement (PND) 2016-2020 est financé par le secteur privé à hauteur de plus de 60%. Le ministère en charge du Budget est en train de réfléchir, afin de trouver un impôt spécifique, des forfaits faciles à calculer pour les PME. Le patronat a fait de très bonnes propositions, seulement c’est une approche de solution dont l’État doit tenir compte », a révélé le vice-président de la FIPME.
OD avec AL