Roman “Si c’était à refaire…”, une œuvre qui étale au grand jour les fourberies des hommes

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Dernère publication

C’est un roman de poche de 142 pages subdivisé en douze chapitres qui raconte des histoires aussi passionnantes les unes que les autres. Il est édité par ‘’L’ Encre bleue’’. ‘’Si c’était à refaire’’ est un roman agréable à lire parce qu’écrit en français facile. Il aborde les thèmes relatifs à l’amour entre homme et femme qui se solde généralement par la déception que le premier cité fait subir à l’autre. A la page 13, l’auteure, Aïssata Bassa Touré relate une dispute violente entre une femme et son libertin de mari et celui-ci dit : « je couche avec elle, et après ? je suis libre de coucher avec qui je veux, non ? je ne suis pas ton enfant, ni ton prisonnier, ok ? Et surtout, ne me dis pas de la laisser tomber…». A la page 17, l’auteure rapporte une causerie entre femmes trompées par leur mari respectif. Une dit à l’autre : « Je ne sais pas ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter un tel traitement de la part de mon mari, si loin de notre pays (Nigeria) et de ma famille. Il ne mange presque plus à la maison. Il s’est amouraché d’une jeune maîtresse, une fille d’ici à qui il paie des études de secrétariat. Il lui a même fait un enfant. Hier, il est rentré à 5 heures du matin et m’a annoncé qu’il voulait épouser cette fille selon les coutumes du village d’où elle est issue». Et l’autre répond : « le mien n’est pas rentré du tout depuis trois jours». A la page 93, des femmes dans leurs causeries accusent les hommes d’égoïstes sûrs d’eux-mêmes et sans cœur quand ils cessent d’aimer une femme. A la page 95, l’auteur écrit : « les hommes sont pareils, incapables d’amour véritable ». Et l’auteure de donner des conseils aux femmes à la page 97 : « si les femmes essayaient de mieux cerner la nature du mâle, elles sauraient que très peu d’entre eux méritent une confiance aveugle, surtout en matière de femme. Elles tenteraient de ne pas s’entre-déchirer pour les hommes, qui ont énormément de mal à se défaire de leur instinct animal devant une femme attirante, et les couples s’en porteraient mieux ». A la page 100, elle écrit : « je voudrais te faire comprendre qu’elles n’ont pas toujours tort de poser le problème sous cet angle, car la vie nous a souvent montré que trop d’hommes poussent le désordre jusqu’accoucher avec leurs propres filles, des folles, des malades, des handicapées de tout genre qui n’ont pas besoin de ça. ». A la page 103, l’auteure écrit : « il est donc temps que vous cessiez de pleurnicher auprès des hommes que vous croyez être votre propriété personnelle, pour penser à des choses plus importantes qui vous permettront de vous affirmer comme des êtres humains ayant des droits et prêts à partager leur savoir avec les autres. Cultivez-vous, rendez-vous utiles ».
La première de couverture du roman est illustrée par une jeune fille dans une longue robe de mariée se tenant la hanche des deux mains. La quatrième de couverture illustrée en médaillon d’une photo de l’auteure au bas du paratexte.
‘’ Si c’était à refaire…’’ est un recueil de nouvelles écrit par Aïssata Bassa Touré. Elle est professeur d’anglais de formation. Elle a enseigné au lycée moderne d’Adjamé, à l’université de Cocody puis à celle d’Abobo-Adjamé. Cette nouvelle écrivaine est actuellement à la retraite et a décidé de se lancer dans l’écriture pour couler tout doucement sa retraite. ‘’Si c’était à refaire’’ est sa première œuvre.
M.Ouattara

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