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Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a invité le jeudi 13 août 2020 à Yamoussoukro la jeunesse à une prise de conscience, mais surtout à être des vecteurs de paix et de la cohésion sociale en cette période électorale .
Parrain de l’ouverture de la première session ordinaire 2020 du parlement des jeunes de Côte d’Ivoire, le ministre Bruno Nabagné Koné a, à l’occasion, exhorté les jeunes parlementaires partant l’ensemble des jeunes de Côte d’Ivoire à prendre non seulement leurs responsabilités , mais également une part active avant, pendant et après l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Selon lui, ces élections concernent les jeunes au même titre, voire davantage même que les adultes.” Parce que beaucoup d’adultes sont à la fin de leur vie professionnelle et ont déjà réalisé de leur vie. Vous, vous êtes en train de démarrer. Donc, vous êtes plus concernés contrairement à ce qu’on peut penser. Vous êtes plus concernés par la vie de notre pays par les actions qui sont posées par les acteurs politiques. Vous devez donc vous impliquer afin que ces élections ne viennent pas obscurcir votre avenir, pour ramener votre pays en arrière “, a-t-il dit. À en croire le ministre Bruno Koné, la prochaine présidentielle sera une élection qui sera déterminante pour l’ avenir de tous.” Elle sera la plus ouverte, depuis l’élection que tout le monde a jugé de chaotique de 2010 (…) Notre espoir en 2010 était que la Côte d’Ivoire sorte définitivement des tourments qui obscurcissaient son actualité, qui troublaient la quiétude des citoyens. C’était déjà notre volonté. Cette volonté remontait déjà à 2000. Parce que celle de 2000 avait été chaotique. Et depuis 2000, nous avons tous espéré voir notre pays sortir de ces troubles, ces tourments. Voir dans notre pays une vraie démocratie apaisée, un pays en paix qui offre des perspectives en particulier aux jeunes (…) Ce que vos aînés n’ont pas réussi en 2000 et 2010, prions tous qu’ils réussissent en 2020. Il y va de votre avenir, mais surtout de l’avenir de la Côte d’Ivoire “, a-t-il invité. Aussi, a-t-il appelé les jeunes à s’éloigner définitivement de la violence .” Il faut que nous y arrivions un jour. Que nous fassions confiance à nos institutions. Cette confiance a manqué à 2000, à 2010, elle est plus ou moins revenue en 2015. En 2020, prions qu’elle s’ancre davantage. (…) Faisons confiance aux politiques qui construisent, qui travaillent à l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est cela la finalité de l’action politique. Ce n’est pas le meilleur parleur , ce n’est pas le plus beau danseur. C’est celui qui est le plus capable de changer positivement la vie de ses concitoyens “, dira t-il. Poursuivant, il a appelé ces jeunes à une grande prise de conscience .Car en réalité, a-t-il relevé ” dans un pays en paix quel que soit celui qui le dirige, tout le monde a sa chance. Et avec la confiance et le travail, la grande majorité s’en sort et s’en sortira toujours. Et réussira à se prendre en charge. À l’inverse dans un pays où règne la violence, seule une infirme partie de la population profite. C’est ça la vérité. (…) Et certains agitent le chiffon rouge, certains créent les occasions de violences, parce qu’ils savent qu’ils vont en profiter à titre personnel. Mais ce n’est pas le pays qui va en profiter. Ce ne sont pas les populations qui vont en profiter.” C’est pourquoi, il a invité ces jeunes leaders à tout mettre en œuvre pour fédérer les jeunes de la Côte d’Ivoire autour de l’idéal de paix. ” L’idéal sur lequel vous attendent les autorités de ce pays, surtout le président Alassane Ouattara.” a-t-il indiqué.
Harry Diallo à Yamoussoukro