Dernère publication
Le mardi 15 septembre 2020 à l’amphithéâtre de la faculté de Pharmacie de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le Centre d’études et de recherches en communication (Cercom) et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire(Unjci) ont organisé une conférence publique.
‘’L’univers du monde journalistique en Côte d’Ivoire : partage d’expériences et défis’’, tel était le thème de cette conférence donnée par Jean-Claude Coulibaly, président de l’Unjci qui a été longuement et plusieurs ovationné par les étudiants après chacune de ses réponses. Selon JCC , l’environnement médiatique en Côte d’Ivoire a changé parce que la loi de 2017 a dépénalisé tous les délits de presse. Donc, le journaliste y exerce son métier sans inquiéter. Il a dit aux étudiants que dans ce métier, seuls les meilleurs peuvent avoir de la place. C’est pour cela qu’il faut se former et cultiver. Très en verve, Jean Claude Coulibaly a présumé que le journal-papier ne peut pas disparaître en dépit de l’émergence de nouveaux medias qui lui mènent une vie dure. Pour lui, le lecteur lambda qui achète un journal quand il y découvre une fausse information en le parcourant, il va sans dire que demain, il n‘achètera plus ce journal. Devant des étudiants qui le regardaient à l’envie, le conférencier a répondu que le fait que la presse soit arrimée au politique n’entache en rien la démocratie parce que pour les journalistes, les faits sont sacrés et les commentaires sont libres. Il ne peut avoir une société démocratique sans une presse libre. Le rôle du journaliste est de dénoncer et quand il dénonce, il devient la cible. Il ajoute que la meilleure protection du journaliste, c’est de travailler dans les limites des lois qui régissent son métier. Il a plaidé que les journalistes ne se substituent pas aux hommes politiques. Le président Coulibaly a conseillé aux étudiants d’accepter d’apprendre ce métier d’abord et après toutes les portes peuvent s’ouvrir à eux pour leur carrière professionnelle.
M. Ouattara