60 ans d’indépendance : La santé est “malade’’…en Afrique

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Depuis 1960, l’Afrique connaît des situations complexes comme celle de la santé. Ce secteur malade n’a pas connu de changement propre pour faire face à une évolution humaine naturelle. Surtout aux comportements sociaux et individuels des Africains.

60 ans d’indépendance, l’Afrique ne connait aucun impératif sanitaire nouveau. Pour l’essentiel, ce qui existe n’a pas varié, n’a pas connu de profondes mutations. Partout, c’est le même ‘’agenda’’ sanitaire, ‘’malade’’, représentant une menace pour les populations africaines. Rien ne va en Afrique … La recherche, la technique médicale ne permettent pas d’identifier les vrais besoins de la ‘’santé malade’’ en Afrique. C’est bien dans cette situation complexe comme celle du coronavirus, les instances sanitaires de l’Afrique de l’ouest, de la corne de l’Afrique, de l’Afrique de l’ouest, centrale de l’Afrique du Nord ou de l’Afrique du sud, ont vu leurs ‘’maigres’’ installations sanitaires ‘’déstabilisées’’. Quand on installe des ministères de la ‘’santé et de la population’’, il faut l’accompagner d’autres exigences, et prendre en charge les objectifs de la politique nationale de la santé. Depuis 60 ans, l’Afrique ne connait aucune sérénité ‘’sanitaire’’. Parce que tout simplement le continent est incapable d’offrir des prestations de soins de hauteur à ces malades. L’Afrique est « malade de sa santé » par la circulation ‘’illicite’’ du sida, du palu, du coronavirus, de l’Ebola, de la fièvre typhoïde. La « santé malade » en Afrique se caractérise « illégalement » par l’évacuation des « grands malades » africains vers les hôpitaux européens, et les cliniques américains. Que dire ? En Afrique, il n’y a pas de politique de santé avérée. 55 pays africains, aucune carte sanitaire. Cependant, il y a des professionnels du métier et très compétents, qu’il faut utiliser dans une « sérénité sanitaire ». La ‘’santé’’ africaine est ‘’malade’’, incapable de dresser sa propre carte sanitaire, souffre de perturbation des plateaux techniques. Et gare à vous si vous êtes malade.

Les critères de conscience manquent. L’élan du médecin se trouve dans sa ‘’base’’ de conscience ethnique, régionaliste, parfois même religieuse…. En 60 ans d’indépendance, l’Afrique n’est pas encore un ” modèle de santé” où les professionnels de la santé respectent leurs responsabilités premières : le “soin” aux malades d’abord avant “l’argent” ou encore demander la “base ethnique” du malade. Dans ce scénario, la “santé” tire les larmes pour parce qu’elle est “malade”. Ainsi, depuis plusieurs années, l’Afrique vit dans cette institutionnalisation visible dans la gestion de la “santé malade” sur le continent. Que dit l’Union africaine ? Peut-elle traduire son engagement dans la construction d’hôpitaux à “gestion médicale” performante comme en Europe ou aux États-Unis ? Et sur ce modèle, l’Union africaine est-elle capable, pour guérir l’Afrique de sa “santé malade” de prendre en charge des docteurs, des médecins à la formation plus achevée ? En définitive, et dans ce contexte, l’Afrique restera toujours appauvrie… Où construire deux ou trois hôpitaux aux règlements européens ? En Côte d’Ivoire, en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Algérie ? Voilà un autre conflit géo-sanitaire qui va conduire des incohérences politiques et diplomatiques entre ces États. Autre problématique : l’Union africaine a-t-elle les moyens financiers du maintien de cet objectif sanitaire ? Voilà les vérités implacables qui rendent la “santé malade” en Afrique. À l’origine de profondes irrégularités dans le manque de courage politique des dirigeants africains.

Ben Ismaël

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