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Serge Koléa, le Super Ebony 2019 et son équipe ont été dans la région du N’Zi, quelques jours avant la présidentielle pour véhiculer les valeurs de paix, d’unité et de cohésion sociale.
Le Super Ebony 2019 s’est adressé essentiellement aux jeunes avec la bienveillance des cadres du N’Zi, notamment la ministre Ramata Ly Bakayoko et Dramane Coulibaly, Dg de la Lonaci qui ont apporté leur soutien à la caravane du Super Ebony pour des élections apaisées. « Je voudrais saluer ces personnalités qui se sont engagées résolument pour la paix et la cohésion sociale dans leur région. Si nous sommes à Bocanda et Dimbokro pour dire à nos jeunes que leur avenir ne réside pas dans la violence, c’est bien parce que les autorités du N’Zi l’ont voulu. Aux côtés du préfet de Région, préfet du Département de Dimbokro qui nous a reçus, elles œuvrent quotidiennement à l’instauration d’un climat apaisé, dans le respect des différences mais surtout dans la préservation de l’équilibre social.», a indiqué l’initiateur de cette caravane. Et d’ajouter : « Nous ne reculerons devant rien pour offrir à notre pays la paix. Vous, les jeunes, ne soyez plus des vecteurs de violence. Soyez des acteurs de paix. Vous n’avez aucun intérêt à être au-devant des destructions de biens publics ou privés. Barrer les routes fait plus de tort à vos parents qu’à ceux qui vivent à Abidjan dans le confort de leurs résidences. Votre place n’est pas dans les rues, à la tête d’affrontements violents et meurtriers. Vous devez vivre. Vous devez construire votre avenir. C’est pourquoi, vous devez vous inscrire sur la voie de l’apaisement, du vivre-ensemble».
À Bocanda, les leaders d’associations et chefs de communautés ont promis de relayer le message auprès de ceux qui sont encore à l’écoute des mots d’ordre de désobéissance civile qui prennent depuis quelques temps des allures de conflits intercommunautaires ou interethniques. Dans une ambiance festive, les artistes venus d’Abidjan ont égayé le public essentiellement jeune.
Serges Koléa a recommandé à la jeunesse de refuser d’être l’instrument de pression des hommes politiques dans leur lutte pour la conquête du pouvoir. «Jeune de Dimbokro, n’accepte pas de descendre dans les rues pour casser les urnes, pour barrer les voies », leur a-t-il conseillé. « J’ai été particulièrement touché par le discours de notre aîné Serge Koléa. Le Super Ebony nous a démontré comment nous pouvons être manipulés et perdre nos vies pour des questions politiques », a dit Mohamed Sangaré, un jeune de Bocanda.
M.O avec sercom
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