Humanitaire : L’association Dehi sollicite l’aide du gouvernement ivoirien

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L’association internationale Dehi ( développement économique humanitaire international) qui a son siège en France a bénéficié dans le cadre de ses activités humanitaires du soutien des autorités Françaises.

Sa présidente Madame Sabine Seha souhaite un appui du gouvernement ivoirien pour intensifier ses actions.

Créée depuis 2012, L’association Dehi intervient dans les secteurs de la sécurité alimentaire et l’éducation. Elle a pour objectif entre autres d’aider les enfants démunis à acquérir le strict minimum vital, de lutter contre la non scolarisation des enfants, surtout des petites filles de 6 à 18 ans, d’apporter assistance aux veuves et aux femmes abandonnées avec des enfants à charge comme corollaires de la guerre, de créer des coopératives agricoles et de promouvoir la culture africaine en Europe.

Dans le cadre de ses activités, un arbre de Noël a été organisé dans ce mois de décembre 2020 pour la 6ème fois en France au profit des enfants défavorisés.

En outre, elle a été distinguée par le ministère français des Affaires Étrangères le vendredi 18 décembre 2020. Cette distinction est la suite de son projet de maïs dans la région du Guemon (village Soakpé) pour l’autonomisation des femmes. “L’association Dehi a toujours aidé à l’autonomisation des villageois et plus particulièrement les femmes dans différents secteur de la vie ( santé, agriculture, éducation, commerce…). Par le biais de la mise en place de projet d’agriculture, face à l’ampleur de besoin, l’association a du répondre à l’appel à projet du PRA/OSIM” explique Sabine Seha.

Elle a ajouté : “C’est pourquoi après avoir consulté la population du village ainsi que les autorités (chef du village, maire etc.) dans l’optique de diversifier les sources de revenus, nous avons décidé de répondre à l’appel à projet du PRA/OSIM avec cette fois-ci un projet d’un an d’appui à l’autonomisation des femmes et des jeunes par la mise en place d’une coopérative agricole autour de la culture du maïs dans le village”.

Au sujet des objectifs sur le choix de cette spéculation au centre de ce regroupement coopératif agricole, elle a dit:

“En mettant en place cette coopérative nous voulons aussi sensibiliser et former les populations rurales sur la nécessité de la vie associative, la nécessité de travailler ensemble pour trouver des solutions pérennes contre la précarité. Il s’agit aussi d’œuvrer pour l’autonomisation des femmes et des jeunes, leur donner de nouveaux moyens techniques pour une meilleure production.

Grâce à cette aide reçue via l’appel à projet du PRAO/SIM nous pourrons mettre tout cela en place avec les partenaires que nous avons mobilisés (le Cercle de réflexion et d’Action pour le Développement (CIRADE), la Fédération des maïsiculteurs de Côte d’Ivoire (FEMACI), le chef du village et maire de FACOBLY etc).

Mais cette aide de 15 000 euros reste malgré tout insuffisante (puisque pour réaliser le projet il nous faut encore 10 000 euros à trouver) et nous sommes à la recherche aujourd’hui d’autres partenaires notamment étatiques afin de mener à bien le projet”.

Sabine Seha dans cette optique de recherche d’appui a souhaité un appui du gouvernement ivoirien. “En effet, nous avons reçu certes une aide des autorités françaises mais nous aurions aimé aussi en avoir du côté de la Côte d’Ivoire. Durant la constitution du dossier pour le PRA/OSIM qui comportait une recherche de partenariat, nous avons eu beaucoup de difficultés à joindre le ministère de l’agriculture ainsi que le secrétariat à l’autonomisation de la femme. Or leur support ne serait-ce que symbolique compte vraiment pour nous. Nous ne pouvons mener un projet de cette envergure sans l’aval et le soutien du gouvernement ivoirien”.

Le PRA/OSIM, est un Programme d’Appui aux projets des Organisations de Solidarité Internationale issues de l’Immigration. C’est un dispositif national d’accompagnement, de cofinancement, de capitalisation et de valorisation des projets de développement local portés par les OSIM. Le dispositif existe depuis 2003. Il est géré par le Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations [FORIM], et a été principalement financé par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement internationale [MAEDI] jusqu’au 2015 et à partir de 2016 est financé par l’Agence Française de Développement (AFD).


Ernest F

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