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Bouaké, à quelques jours de la fête de fin d’année, le marché connait une pénurie de volaille. Quand on en trouve, les prix sont hors de portée pour les populations moins nantis. Selon quelques vendeurs de volaille rencontrés dans différents marchés de poulets dans la commune, cet état de fait se reproduit chaque année. En tout cas il est très difficile voire impossible pour un Bouakéen moyen de se procurer de la volaille. Après la fête de Noël 2021, les prix de poulets ont connu une hausse vertigineuse en quelques temps et connaitront sans nul doute une augmentation à l’approche de la fête.
“Après la fête de Noël, on ne gagne pas de poulets pour vendre”
“Après la fête de Noël, on ne gagne pas de poulets pour vendre. Actuellement les poulets de chair comme les poulets africains manquent sur le marché à Bouaké. Comme raison, les éleveurs de poulets de chairs nous disent que leurs commandes ne sont pas arrivées”, explique Moussa Yéo, un vendeur de poulets au marché de Dar-es-salam. Avant d’indiquer que le prix de la volaille varie selon qu’il s’agisse de pintade ou du poulet et en fonction de leur taille et de leurs races. Pour Hamed Sangaré, vendeur de poulets au grand marché central de volaille, les prix des pintades sont compris entre 5.000 francs CFA et 10.000 francs CFA, tandis que ceux des poulets se situent entre 3.500 à 7.500 frs CFA voire plus, en fonction de la taille de l’animal. Toujours selon lui, cette hausse des prix à Bouaké se justifie par le fait que les volailles ne sont pas disponibles dans les fermes de poulets de la ville de Bouaké où ils vont se ravitailler. Une situation que comptent résoudre définitivement, les responsables d’une entreprise d’élevage, de distribution et de vente de poulets basée à Korhogo, dans la région du Poro qui entend approvisionner le marché de volaille à Bouaké avec plus de 12.000 poulets de toutes tailles, de toutes races et de tous prix, affirme Cheick A. Koné, gérant de cette société à Bouaké. Toujours selon lui, en plus de Bouaké, elle compte approvisionner les villes de Korhogo, Katiola et Ferké en poulets en cette période de fêtes fin d’année.
“On est obligé d’en acheter parce qu’on a envie de manger du poulet”
Selon des clients rencontrés dans les marchés à Bouaké , les vendeurs doivent revoir leurs prix, pour permettre à tout le monde d’avoir au moins un poulet pour la fête. “Les vendeurs doivent revoir leurs prix, pour que tout le monde puisse disposer de ces produits pour la fête. On constate que les poulets de 2500 frs CFA sont devenus 3500, 4500 frs CFA et le prix de ceux de 3000 frs CFA est passé à 5500 frs CFA voire plus.
On est obligé d’en acheter parce qu’on a envie de manger du poulet” , a fait savoir Yolande Kouamé, ménagère au quartier Nimbo.
Par Aboubacar Al Syddick à Bouaké.