Dernère publication
Dans les pays africains en général et précisément le Sahel, une longue et mauvaise tradition de participation à la gestion du pouvoir a fait des armées des acteurs politiques incontournables plutôt que des groupes socioprofessionnels en charge de la défense du territoire national. Et cette situation rend nos armées non Républicaines
En dépit de l’adhésion aux principes de la démocratie et de l’État de droit, la vie politique dans les pays africains reste encore rythmée par une intrusion régulière de l’armée dans le champ politique.
Du Mali, Tchad, Soudan en passant par la Guinée, Mali, Burkina Faso pour ne citer que ceux-là c’est le même syndrome. L’armée qui est censée mettre fin à la violence comme moyen d’accession au pouvoir et à faire de l’élection l’unique voie de recours, les coups d’État militaires n’ont véritablement jamais cessé. Ils semblent même connaître un regain d’intensité depuis un temps
Les auteurs de ces actions illégitimes hors la loi, barbares et dignes de l’état de nature se cachent toujours derrière le fameux concept “le panafricanisme ” un mot qu’ils ont taillé sur mesure et donné un sens ,selon leurs intérêts égoïstes.
Face à cette situation qui est une véritable épée de Damoclès sur l’avenir des jeunes générations, les intellectuels africains ne doivent pas rester silencieux.
Il faut donner de la voix en condamnant ces actes ignobles qui sapent les valeurs démocratiques et mettent en péril la stabilité de notre continent pourtant gage de tout développement économique et humain.
Les gens ont tendance à prendre pour exemple, le coups de forces de Rawlings, qui pour eux a donné une stabilité au pays frère le Ghana.
Il ne faut pas se tromper, un coup d’État est un coup d’État, il n’ y a pas de bon et de mauvais. Eux tous prônent l’apologie des armes, créent le désordre et surtout tracent une voie à un cercle vicieux très infernal.
Aucun putschiste ne doit être considéré comme un modèle. Et d’ailleurs quand on regarde les pays où il y a eu les coups d’Etat, je pense qu’en termes de bilan, il y a plus de regrets dans l’ensemble.
Si nous voulons la démocratie, le développement, la stabilité, soutenons les actions légales, légitimes ,la prise du pouvoir à travers les élections démocratiques.
Si nous voulons l’anarchie et le désordre, soutenons les coups d’État Une chose est sûre, le développement de l’Afrique ne viendra de nulle part ,il ne sera conçu que par les Africains et pour les Africains que nous sommes.
Alors nous devons être réalistes et lucides dans nos prises de position.
Si nous acceptons le désordre, ne soyons pas surpris d’être toujours les derniers du monde, car comme le dit Einstein c’est idiot de faire les mêmes choses et s’attendre à des résultats différents.
Dieu nous donne la bonne compréhension.
#JACQUES HASSAN SEGUELA
Consultant rédacteur et Analyste au cabinet ISTAR.
Ingénieur en marketing management et Titulaire d’un Master 2 en Communication option publicité marketing obtenu à ISTC POLYTECHNIQUE