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C’est sur la pelouse du Stade Omnisports de Maluzini que les Comores accueillent la Côte d’Ivoire ce mardi 28 mars 2023 pour le compte du match de la 4ème journée des éliminatoires de la CAN 2023 de football. Après trois sorties sans défaite, les Comoriens vont-ils céder cette fois devant les Ivoiriens, grands favoris dans cette opposition ?
C’est le quatrième match officiel dont le troisième de l’équipe nationale que le Stade Omnisports de Maluzini va abriter entre Coelacanthes et Eléphants ce mardi 28 mars 2023. Après avoir tenu en échec l’Égypte et défait le Kenya, les Comores vont tenter de garder leur invincibilité sur cette pelouse face à la Côte d’Ivoire qui les a défaits lors de la manche aller à Bouaké.
Situé au sud de la capitale, Moroni, le Stade Omnisports de Maluzini est à 200 m de l’hôtel Retaj devenu le principal quartier général des Coelacanthes. Il a une capacité d’accueil de 11.363 places et demeure le plus grand stade du pays avant le Stade International de Mitsamiouli (6.000 places) et le Stade de Moroni (5000 places) où les Ivoiriens se sont entraînés à leur arrivée dans la capitale comorienne. Il a été inauguré le 26 mai 2019 lors de l’investiture du président Azali Assoumani.
Le 18 novembre 2019, il a accueilli l’Egypte, pour son match inaugural, contre les Comores (0-0). Par la suite, il a également abrité le jeudi 25 mars 2021 le match qualificatif de la CAN 2022 de football entre les Comores et le Kenya, lequel a vu la victoire (2-1) des Coelacanthes sur les Harambee Stars.
Le 10 septembre 2022, le Stade omnisports de Maluzini a enfin accueilli le match des préliminaires de la Ligue des Champions de football entre Volcan Club de Moroni et Passe FC des Seychelles. Cette rencontre s’est soldée par la victoire des locaux (1-0) sur les visiteurs. Ce score marque la deuxième victoire d’un club comorien en préliminaire de cette compétition. Jusque-là, le Stade Omnisports de Maluzini a réussi aux Coelacanthes et à un club comorien. Qu’en sera-t-il cette fois avec les Ivoiriens ? Difficile de répondre à cette interrogation.
Adou Mel
