Sortie de livre : Assogba Hippolyte, fait incursion à l’église et dans les ménages

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Dernère publication

« Les larmes du prêtre ».  C’est le titre de la toute première œuvre littéraire écrite par Assogba Hippolyte. Plusieurs fois lauréat des concours organisés par Nei-Ceda, Framat-édition et autres,  Assogba Hippolyte a décidé de faire de ses succès, une compilation livresque de 128 pages comportant 8 chapitres et éditée par les Editions CBRLabels. L’auteur aborde, dans son recueil de nouvelles, les thèmes de réconciliation, de santé, de religion et même fait une incursion dans les problèmes conjugaux. Il  est enseignant des Sciences de la vie et de la terre (Svt) dans les lycées et collèges, loue au premier chapitre de ce livre les mérites d’un jeune prêtre Gnamien Côme qui va rompre avec les habitudes de l’Eglise en célébrant cette fois, en ce jeudi saint,  la messe dans un bistrot (cabaret). Cet endroit jugé infréquentable par certains ministres de Dieu.  En clair, il dénonce l’attitude des pasteurs qui ne moissonnent pas suffisamment dans les endroits où ils doivent prêcher la parole divine. Il aborde aussi au chapitre 2 du livre la cohabitation entre frères chrétiens et musulmans exhortant le chrétien et le musulman à la vie sociale œcuménique. Voilà le rêve d’Assogba qui, malheureusement, est écornée par des crises identitaires et religieuses à travers le monde. Aussi montre-t-il à travers son ouvrage les difficultés, les intrigues et les pressions sentimentales qui tourmentent  les prêtres appelés  au sacerdoce. D’où le titre du 3ième chapitre « le prix d’un sacerdoce ». L’auteur du livre « Les larmes du prêtre »  dominé par la forme épistolaire en faisant aussi incursion dans les foyers à travers son œuvre, lance un appel aux couples à s’appuyer sur Dieu dans la résolution de leurs problèmes conjugaux.  Dans la lettre de Vincent de Paul Ehoulo, prêtre-rebelle, qui  rêvait d’une mission douillée à Man, Hippolyte appelle le serviteur de Dieu à obéir et à servir partout où il est appelé. A   Man où il fut affecté pour une mission spirituelle, P. Vincent de Paul devient un « missionnaire » pour le développement. Il redécouvre sa vraie mission : celle de servir le peuple de Dieu. Car par lui, le jeune Nessemon Ernest, déscolarisé, prendra conscience pour reprendre le chemin de l’école pour être un haut cadre du pays qui lui viendra en aide plus tard pour le projet de construction de sa nouvelle église qu’il peine à couvrir. Parce que s’attendant le moins à ce jeune, lui qui ne savait pas à quel saint se vouer avec les différentes discordes et les nombreux manquements de ses paroissiens dans une des paroisses  à Abidjan où il est devenu curé, l’Abbé Vincent de Paul versa de chaudes larmes.

Ahou Moayé

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