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Lors de la célébration de la nuit du destin 2024 à Grand-Bassam, le Cheick El Hadj Moussa Dramé a instruit les fidèles sur l’importance de la foi.
Les fidèles musulmans de la grande mosquée Fatmata Zahara de Grand-Bassam ont commémoré la nuit du destin dans la soirée du vendredi 5 au samedi 6 avril 2024. Le Cheick El Hadj Moussa Dramé, imam de la mosquée et président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM) dans la région du Sud-Comoé, les a invités à approfondir leur confiance en Dieu, leur créateur. « Cette année, le message est relatif à la foi. Nous devons faire l’effort de renforcer notre confiance en Dieu. Il faut reconnaître que cette reconnaissance en un seul Dieu est une valeur universelle », a-t-il exhorté.
Message à la jeunesse
Il a lancé un message à la jeunesse qui, selon lui, a perdu plusieurs valeurs morales, culturelles et spirituelles. Il a invité ces jeunes à revenir sur le droit chemin. « Nous appelons la jeunesse à abandonner les actes illicites et à revenir sur le droit chemin qui est celui de Dieu », a lancé le guide religieux.
Pour lui, le fait que le jeûne du ramadan et le carême chrétien coïncident cette année n’est pas fortuit. « La nuit du destin 2024 intervient à une année où le ramadan a coïncidé avec le carême chrétien. C’est un message fort de Dieu pour montrer à tous que le dialogue inter-religieux est une réalité. Aux familles, à nos dirigeants, nous avons passé le message de la paix. La vraie paix, c’est celle qui est animée par la crainte de Dieu. Craignez Dieu, et vous serez en paix avec lui qui est votre créateur, mais aussi en paix avec votre conscience et avec votre prochain. Je pense que notre message est passé », a-t-il dit.
Une des nuits annonçant la fin prochaine du jeûne du ramadan, la nuit du destin est célébrée par les fidèles musulmans comme celle pendant laquelle Dieu a révélé le Coran au Prophète Mahomet. « Elle vaut mieux que 1000 mois d’adoration », a précisé le Cheick El Hadj Moussa Dramé. Les fidèles y ont pris part en grand nombre. Elle s’est achevée par une lecture du Coran.
J-H Koffo