Université Alassane Ouattara de Bouaké- La question du genre au cœur d’un colloque international

2003

Dernère publication

Le laboratoire africain de démographie et des dynamiques spatiales (Laboraddys) a ouvert son 3e colloque international sur le thème “Genre et développement des territoires en Afrique”, le mardi 4 juin 2024. Cette grande rencontre se déroule au Campus 2 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, en présence de nombreux participants venus de différents pays, notamment la Côte-d’Ivoire, le Bénin, le Togo, la Gambie, le Cameroun, le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal, la République démocratique du Congo et le Gabon. Tous sont réunis pour trois jours de réflexion axés sur la question du genre en Afrique.

Lors de l’ouverture de ce colloque international, le professeur Bi Tozan Zah, enseignant-chercheur au département de géographie de l’université Alassane Ouattara de Bouaké et président du comité d’organisation de cette activité, a souligné l’importance de ce thème pour les participants. « Cette année, nous avons choisi ce thème pour diverses raisons. (…) Il s’agit d’une priorité des gouvernances, inscrite dans les stratégies d’intervention des plans nationaux de développement. Après une décennie de mise en place des politiques nationales en matière de genre, il est donc important de faire le point et de voir les obstacles pour progresser vers les objectifs du développement durable en 2030. De plus, il s’agit de renforcer les capacités des chercheurs sur la problématique du genre. L’égalité des genres permet aux femmes et aux hommes d’avoir les mêmes opportunités, les mêmes droits et devoirs, de partager les responsabilités et d’être en mesure de prendre des décisions », a-t-il déclaré.

« la participation des femmes est essentielle au développement durable de la société ».

Pour le professeur Assué Yao Jean Aimé, chef du département de Géographie à l’université Alassane Ouattara, la participation des femmes est essentielle au développement durable de la société. « Ce colloque portant sur le genre et le développement est important. Depuis certaines sociétés traditionnelles, on a souvent pensé que la femme était en marge du développement. Aujourd’hui, le développement ne peut se faire sans la femme et en organisant ce colloque, nous souhaitons mettre en avant le rôle prépondérant de la femme dans le développement social, économique et même politique. Ce colloque doit permettre aux participants d’intégrer la femme car elle est au cœur du développement », a-t-il indiqué.

Euphrasie Yao, titulaire de la chaire UNESCO “Eau, femme et pouvoir de décision”, a souligné que toute initiative de développement repose sur la question du genre.

« Le genre est approuvé par les exemples et les études qui montrent que le genre est une solution pour l’Afrique. Il y a des programmes de développement, mais tant que le genre n’est pas pris en compte, toutes ces questions de développement seront difficiles ».

Ce colloque se termine le jeudi 6 juin 2024.

Nambacéré Joël

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