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Du mercredi 26 juin 2024 au jeudi 27 juin 2024, s’est déroulé un atelier de renforcement des capacités des membres du comité régional du Cavally pour la lutte contre le travail des enfants. Cet atelier s’est tenu dans un hôtel du quartier Excellence de Guiglo sous le thème « Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants ! ».
Pour consolider les acquis du gouvernement, cet atelier de renforcement des capacités des membres des Comités Départementaux de Suivi du Travail des Enfants du Cavally s’est ouvert le mercredi 26 juin 2024 à Guiglo, chef-lieu de la région du Cavally. L’objectif est de permettre aux acteurs locaux de s’engager dans la lutte contre le travail des enfants et d’avoir une meilleure maîtrise des concepts, des outils et des mécanismes relatifs aux droits et au travail des enfants. Cette initiative du gouvernement, mise en œuvre par la Direction de la Lutte contre le Travail des Enfants, permettra également aux membres des comités départementaux de mener à bien leurs différentes missions de sensibilisation, de contrôle, d’identification, de protection, de suivi et de collecte de données en matière de droits et du travail des enfants.
Après deux jours de travaux, cet atelier, qui revêt un grand intérêt pour les populations du Cavally et les parties prenantes de la région, a permis de mieux outiller les participants sur les procédures de référencement des enfants victimes de traite, d’exploitation et des pires formes de travail vers les structures appropriées. Docteur N’Guettia Martin, directeur de la Lutte contre le Travail des Enfants au ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, et par ailleurs secrétaire exécutif du Comité Interministériel de la Lutte contre le Travail des Enfants, s’est dit satisfait de l’engagement des membres des comités départementaux, sous-préfectoraux et villageois à éradiquer le phénomène de la traite des enfants.
« Nous sommes dans le Cavally, une région qui constitue le cœur de l’économie de la Côte d’Ivoire, particulièrement dans la zone cacaoyère, pour lutter contre le travail des enfants. C’est une question qui préoccupe les plus hautes autorités du pays. L’engagement du chef de l’État, SEM Alassane Ouattara, et le leadership de la Première Dame Dominique Ouattara sont déterminants dans cette lutte efficace contre la traite des enfants. Le président Alassane Ouattara a décidé de mettre en place deux comités pour assurer la coordination des actions menées dans ce domaine en Côte d’Ivoire. Ces comités sont le Comité de Surveillance, présidé par la Première Dame Dominique Ouattara, et le Comité Interministériel (CIM), présidé par le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Adama Kamara. Ces initiatives permettront de mettre en œuvre la politique de lutte contre le phénomène du travail des enfants », a expliqué le docteur N’guettia Martin. Poursuivant il a dit :
« Notre mission première est de veiller à la prévention des enlèvements précoces et d’étudier le phénomène dans toute sa dynamique et ses causes profondes afin de développer des stratégies de prévention et d’intervention sur ces causes profondes, ainsi que d’apporter des solutions pour parvenir à l’éradication du travail des enfants. Ces activités se déploient au niveau départemental, sous-préfectoral et villageois. Le SOSTECI, qui est le système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire, s’appuie sur ces comités. Notre objectif est de renforcer les capacités de ces comités afin de leur fournir les connaissances nécessaires pour mener à bien leurs missions dans la lutte contre le travail des enfants. Je salue l’engagement des différents comités du Cavally et je suis satisfait de leurs travaux. Selon la loi, le travail des enfants concerne ceux qui ont moins de 18 ans et qui ne doivent pas exercer des travaux dangereux, comme l’exploitation dans les plantations cacaoyères et d’autres activités interdites par la loi. Aujourd’hui, les résultats dans le Cavally ont montré une amélioration de 10 % par rapport aux années précédentes. Je salue l’engagement des populations et des membres du comité de suivi », a-t-il conclu.
Konhon Dominique