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Carine Keffa a appelé les jeunes de 18 à 25 ans à comprendre le processus électoral pour ne pas se faire manipuler.
Le conseil national des droits de l’homme ( cndh) , en partenariat avec l’Union européenne et l’Institut Danois des Droits Humains, a organisé, le mardi 20 août 2024, un atelier de formation et de sensibilisation destiné aux jeunes de Bouaké, âgés de 18 à 25 ans. L’objectif de cette rencontre est de contribuer à l’amélioration de la participation des jeunes, y compris des jeunes filles, à la prochaine révision de la liste électorale. L’événement s’est tenu au siège local de la commission régionale des droits de l’homme de Gbêkê ( Crdh) sous le thème « La jeunesse au cœur du cycle électoral ». Ce thème, selon la présidente de la crdh, Carine Keffa, est particulièrement pertinent pour mieux préparer la jeunesse à s’investir dans les processus électoraux à venir. Lors de cet atelier, elle a encouragé les jeunes à s’intéresser aux opérations électorales. « Aux nouveaux majeurs, ce que je peux dire, c’est de s’intéresser aux opérations électorales. Ce sont des droits pour tout être humain. On ne dit pas que quand tu t’inscris sur la liste électorale, tu es politicien. On ne dit pas que quand tu votes, tu es politicien. Non, on te demande de t’exprimer, car il ne s’agit pas de rester assis à critiquer, alors que vous-même, vous n’avez rien fait pour que ça change. On ne vote pas juste pour faire plaisir à quelqu’un. On vote pour s’exprimer, on vote pour choisir. Lorsque l’on parle du droit de participer aux affaires publiques de son pays, cela signifie avoir le droit de choisir son représentant. Je donne donc ma voix à celui que je veux voir représenter mon opinion ou mon groupe », a-t-elle déclaré. Elle a également appelé les nouveaux majeurs à faire preuve de maturité dans ce processus. « La jeunesse aujourd’hui doit être mature. L’âge de la maturité en Côte d’Ivoire est de 18 ans. Il ne faut pas se laisser influencer. C’est pourquoi nous demandons aux jeunes de comprendre ce qu’est la politique. Tant qu’on ne comprend pas les élections, on reste toujours manipulé. Il ne s’agit pas de se laisser manipuler, d’être ceux qui vont toujours battre campagne ou s’affronter pour un homme politique. Non, il y a une vision à suivre », a-t-elle ajouté.
Cette rencontre a permis aux participants d’analyser la faible participation électorale des jeunes en âge de voter afin de trouver des solutions adéquates. L’initiative a été saluée par les participants, qui ont été suffisamment informés sur les enjeux électoraux.
Nambacéré Joël