Candidat déclaré à la présidentielle 2025 : Rémy Athacou explique sa vision sur l’industrie agroalimentaire

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Rémy Athacou annonce des chantiers dans l’industrie agroalimentaire s'il est élu président de la République en 2025. (Photo DR)

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Rémy Athacou, candidat déclaré à la présidentielle 2025, a exprimé sa volonté de valoriser l’économie ivoirienne en s’appuyant sur l’industrie agroalimentaire

Candidat déclaré du parti « Le Changement est possible » (LCEP) à l’élection présidentielle prévue en octobre 2025 en Côte d’Ivoire, Rémy Athacou a un plan pour booster l’économie ivoirienne, s’il sort victorieux du scrutin. Il l’a expliqué à ses sympathisants, le lundi 7 octobre 2024, au siège de son parti à Washington, aux États-Unis.

Il a évoqué la professionnalisation des activités du secteur tertiaire et l’industrialisation du secteur agroalimentaire. « Nous allons, par exemple, travailler à la transformation de l’arachide en pâte d’arachide. Nous allons également transformer le gombo en djoungblé (gombo séché et moulé). Nous allons aussi œuvrer à la transformation de l’huile de graine de palme (huile rouge) en d’autres produits. Soulignons que les sauces faites à partir de la graine de palme ou de son huile sont consommées chaque jour par les foyers en Côte d’Ivoire et ailleurs. Si tout ceci est produit à l’échelle industrielle, cela permettrait d’embaucher des milliers de jeunes », a déclaré le candidat, opérateur économique vivant aux États-Unis, qui affirme avoir dépêché en Côte d’Ivoire une équipe de prospection lui ayant rapporté ces idées.

Parmi ses autres offres politiques et sociales pour la Côte d’Ivoire, Rémy Athacou ambitionne de professionnaliser d’autres secteurs qu’il considère comme pourvoyeurs d’emplois. Entre autres, le secteur de la mécanique, à travers la création de garages professionnels agréés, où les travailleurs percevront « une juste rémunération ».

De plus, Rémy Athacou se dit prêt à s’attaquer au secteur fruitier, à la poissonnerie, ainsi qu’à l’industrie du bois. « Nous devons complètement revoir notre politique de transformation du bois, en incluant de manière significative les jeunes, les étudiants et des professionnels de tous secteurs. (…) Notre économie est si attractive qu’elle pourrait permettre de prendre en compte toute la population, sans exclure une seule couche », a-t-il lancé.

J-H Koffo

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