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Le représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, Jean François Basse a animé une conférence de presse le mardi 22 octobre 2024 au siège de l’organisation.
Cette rencontre avec les hommes de médias marque le lancement officiel des activités de la célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance et du 35ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (Cde). Lors de cet événement, Jean-François Basse a indiqué que le 20 novembre, le monde entier célèbre la Journée mondiale de l’enfance autour du thème : « Pour chaque enfant, chaque droit ». Pour lui, cette journée rappelle à tous que chaque enfant, sans exception, doit bénéficier de ses droits fondamentaux. Mais surtout, un appel à l’action, une invitation à faire un bilan des progrès réalisés pour les enfants et à identifier ce qui reste à accomplir. « En Côte d’Ivoire, la Journée mondiale de l’enfance est une opportunité unique de sensibiliser le grand public, de renforcer le dialogue entre les acteurs concernés, et surtout de mettre en avant les progrès tout en reconnaissant les défis à relever. Cette journée est une occasion de donner la parole aux enfants eux-mêmes, de faire entendre leur voix, et de rappeler que nous devons leur offrir un avenir où ils pourront s’épanouir pleinement », a-t-il indiqué tout en notifiant que ces festivités seront marquées par une course relais pour les droits des enfants avec Murielle Ahouré, un TEDx Youth à Bouaké où 5 enfants prendront la parole pour défendre leurs droits et une caravane avec à l’artiste Nash, ambassadrice de l’Unicef à Ferké dans le cadre des 10 ans du Festival Hip-Hop Enjaillement (F2he).
Des progrès dans le droit des enfants
Par ailleurs, il a mentionné que la célébration des 35 ans de la Convention relative aux droits de l’enfant est un tournant historique dans la protection des droits des enfants. Parce que selon lui, depuis son adoption en 1989, cette convention a révolutionné la manière dont le monde perçoit et traite les enfants. Elle reconnaît les enfants non seulement comme des individus ayant des besoins, mais aussi comme des titulaires de droits. « La Côte d’Ivoire a ratifié cette convention en 1991, et depuis, des progrès notables ont été réalisés pour traduire ces principes en actions concrètes », a-t-il déclaré tout en félicitant le gouvernement ivoirien, des communautés locales, des partenaires internationaux, mais aussi des familles et des enfants eux-mêmes. Malgré ces réalisations, Jean-François Basse a noté quelques difficultés à relever. « Nous avons encore des défis à relever, notamment en ce qui concerne les enfants non scolarisés, l’accès aux services de santé pour tous, et la lutte contre les violences faites aux enfants. Mais ensemble, avec un engagement renouvelé, nous pouvons surmonter ces obstacles », a-t-il rassuré.
Mamadou Ouattara avec A. Traoré avec Sercom
