Dernère publication
En marge de la conférence de presse de la 8ème édition du Rassemblement international des adorateurs (RIA), la chantre Geneviève Brou a accordé un entretien à l’IA. Cette 8ème édition se tiendra le 24 novembre 2024 au stade de l’Université d’Abidjan, sous le thème “Avec Dieu, je ne manquerai de rien”, inspiré du psaume 24.
À travers ce thème, les organisateurs souhaitent inviter les participants à ancrer leur foi et à marcher avec le Seigneur, tout en témoignant de Sa grâce et de Ses provisions. En prélude à cet événement, Geneviève Brou partage l’origine, l’évolution et l’ambition de ce rassemblement international, devenu un rendez-vous incontournable pour les adorateurs venus de plusieurs pays.
Pourquoi le choix du thème ,”Avec Dieu, je ne manquerai de rien”,pour cette 8ème édition du RIA ?
C’est un cheminement que nous poursuivons depuis 2017, marchant main dans la main avec Dieu. Nous avons mûri ce choix en nous laissant guider par le Saint-Esprit et notre père fondateur. Ce thème s’est imposé à nous car il reflète ce que nous vivons au quotidien, un Dieu qui pourvoit à tous nos besoins, qui nous accompagne. À travers ce thème, nous voulons amener chaque adorateur à accepter Jésus dans sa vie et à marcher avec Lui. Ceux qui expérimentent cette marche en témoignent. Dieu est là, Il prend soin d’eux.
Pouvez-vous nous présenter le RIA et ce qui a motivé sa création ?
Tout a commencé en 2016 lors d’une retraite appelée “La Retraite des adorateurs”. À l’époque, je sentais déjà le besoin de rassembler les adorateurs. Lors d’une première retraite que nous avions organisée, appelée la retraite des adorateurs, parce que je faisais déjà le ministère, il y avait des rencontres que nous appelions la rencontre des adorateurs, le rassemblement des adorateurs. J’étais au cours de la retraite et j’ai ressenti quelque chose dans mon cœur. Je me disais que si les adorateurs pouvaient venir en 2017 de tous les pays en Côte d’Ivoire pour adorer le Seigneur, ce serait quelque chose de formidable, sans savoir que c’était le projet du Seigneur. Puis, en 2017, nous avons avancé, et cela s’est imposé à moi. C’est mon époux, lui-même, qui, dans la prière, a trouvé le nom : Rassemblement international des adorateurs. J’ai juste eu l’intuition, et lui, le Seigneur lui a donné le nom. C’est comme ça qu’en 2017, nous nous sommes lancés au Palais de la Culture. Et chose extraordinaire, les adorateurs sont effectivement venus des autres pays. Nous avons compris que ce n’était pas notre projet, c’était quelque chose qui était pour la Côte d’Ivoire, mais qui venait du Seigneur. C’est vrai, ce n’est pas facile ; il faut toujours garder la vision, même quand il y a des obstacles. C’est ainsi que cela est né d’une intuition
Le Ria se déroule-t-il toujours au stade de l’université ?
Nous visons le stade Félix Houphouët-Boigny. Au départ, l’événement se tenait au Palais de la Culture, mais celui-ci ne pouvant plus nous accueillir, nous avons décidé de nous déplacer au stade de l’université. Nous avons réalisé trois éditions du Ria au Palais de la Culture. Il y avait des adorateurs qui restaient chez eux et qui ne pouvaient pas participer. Nous avons donc décidé d’opter pour le stade après la pandémie. En 2020, nous avons vécu l’événement en communauté. Personnellement, j’étais convaincue qu’avec la pandémie, il n’était pas utile de se rassembler. Cependant, dans la prière, le Seigneur m’a fait comprendre que ce n’était pas mon projet, et que je ne pouvais pas décider quand cela devait s’arrêter ou reprendre. C’est ainsi que je suis restée active sur les réseaux sociaux pour annoncer que nous nous retrouverions en 2020, et nous étions 2500 en communauté pour vivre le Ria. C’est à ce moment-là que notre père fondateur a déclaré qu’en 2021, nous irions au stade. C’est ainsi que nous avons fait ce choix. Nous visons le stade Félix Houphouët-Boigny, mais je crois qu’avec Dieu, tout se réalise en son temps. Nous ne sommes pas en concurrence avec qui que ce soit ; notre objectif est de servir le Seigneur, et c’est Lui qui décide de la marche à suivre.
Quelles sont les délégations internationales attendues pour cette 8ème édition ?
Pour cette édition, nous aurons le plaisir d’accueillir des délégations du Bénin, du Sénégal, de la France, du Togo, de la Martinique, des États-Unis et du Burkina Faso.
Propos recueillis par Ly Abdul
