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Le jeudi 21 novembre 2024, un atelier portant sur la mise en place d’une cohorte « Une seule santé en Côte d’Ivoire » s’est tenu dans la salle de conférence de la préfecture de Taï. Cet événement, organisé par l’Institut for One Health (HIOH Helmholtz) dans le cadre du projet ELIPSA, en collaboration avec le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire, visait à aborder les menaces posées par les maladies infectieuses émergentes et réémergentes à l’interface entre la santé humaine, animale et environnementale. Les chercheurs espèrent ainsi éradiquer ces menaces à long terme.
Le choix du département de Taï, situé dans une zone forestière et comprenant plusieurs aires protégées, s’explique par son environnement propice à des études diagnostiques sur les problématiques sanitaires rencontrées par les populations locales.
Au cours de l’atelier, deux présentations principales ont été faites :
Docteure Milo Sarah Matio a exposé sur les transmissions de maladies entre animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages, et les humains.
Docteur Filipe Dias a présenté les objectifs et les enjeux de la cohorte « Une seule santé ».
Après ces présentations, des travaux en commissions ont été organisés pour identifier les problèmes sanitaires réels auxquels les populations locales font face. L’objectif était de formuler des solutions adaptées pour répondre aux besoins spécifiques de chaque localité du département de Taï.
Le secrétaire général de la préfecture, Lansana Méité, représentant le préfet de Taï, Mamadou Bakayoko, a profité de cette occasion pour rappeler les mesures essentielles à prendre face aux maladies transmissibles qui affectent le département de Taï. Il a exhorté toutes les personnes dont les animaux errent encore dans les rues de la ville à les regrouper dans des pâturages ou des enclos, afin de faciliter leur vaccination et leur traitement périodique.
Par ailleurs, il a souligné l’importance de faire respecter l’interdiction de la consommation de viande de brousse, notamment du gibier. Il a appelé les agents des Eaux et Forêts ainsi que ceux de l’OIPR (Office Ivoirien des Parcs et Réserves) à veiller strictement à l’application des textes en vigueur, particulièrement dans le parc national de Taï.
Konhon Dominique