Célébration du 25e anniversaire de la fondation Earthworm-La lutte pour la préservation de l’environnement au centre des préoccupations

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Gérome Tokpa directeur régional de la fondation Earthworm

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Le mercredi 27 novembre 2024, à Abidjan-Cocody, la fondation Earthworm a célébré son 25ᵉ anniversaire en présence de nombreux partenaires, experts et acteurs engagés dans la lutte pour la préservation de l’environnement et le développement durable en Côte d’Ivoire.

Lors de cette cérémonie, Gérome Tokpa, directeur régional de la Fondation, a rappelé l’importance de cette étape historique. « Pour ce 25ᵉ anniversaire, ce qu’il faut retenir, c’est qu’à un moment donné, il faut faire une pause, regarder derrière soi, le chemin parcouru. Faire un état des lieux de ce que nous avons fait jusqu’à là, et puis cela nous permet aussi de regarder devant, ce qui reste à accomplir », a-t-il déclaré. Mettant en avant les succès de la Fondation, il a souligné l’humilité nécessaire pour reconnaître les efforts collectifs. « À la Fondation, quelles que soient les réussites, il faut avoir l’humilité, à un moment, de remercier ses collègues, ses amis, tous les partenaires pour tout ce que nous avons fait jusqu’à aujourd’hui. » Parmi les réalisations phares, le reboisement de 1 500 hectares dans la région du Cavally, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, a été mis en lumière. « Je pense que ce n’est pas rien. C’est petit, mais c’est quelque chose de très grand », a affirmé M. Tokpa. Il a également souligné la dimension communautaire de cette initiative. « Ce qui est surtout intéressant dans ce travail, c’est que nous reboisons avec les communautés. Nous changeons aussi les mentalités. Ces communautés qui reboisent disent, si ces gens venus de loin nous incitent à reboiser, c’est que nous-mêmes devons mettre la main à la pâte. » L’impact de ces actions dépasse la plantation d’arbres. Elles visent une appropriation durable par les communautés locales. « Ce que nous voulons réaliser, c’est que demain, quand nous ne serons pas là, ces gens-là verront l’importance de la forêt, l’importance de planter des arbres. » Cette approche intégrée englobe le reboisement, la protection de l’environnement, le soutien à la résilience des petits producteurs, et surtout, la sensibilisation des communautés à l’importance de restaurer le couvert forestier national. Ces efforts s’inscrivent dans la vision nationale d’atteindre 20 % de couverture forestière d’ici 2030, comme annoncé par le président de la République.

Par ailleurs, un panel thématique intitulé « Actions concrètes pour une agriculture résiliente et la lutte contre la disparition des forêts en Côte d’Ivoire » a réuni plusieurs experts, qui ont partagé leurs perspectives et recommandations.

Mamadou Ouattara avec L.Abdul

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