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L’Ong Afrique Espoir (Ong Afes), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), a organisé un atelier de formation de deux jours, les vendredi 29 et samedi 30 novembre 2024, dans une école privée de Bouaké. Cet événement a rassemblé des journalistes de la région de Gbêkê pour discuter des violences basées sur le genre (VBG). L’atelier s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, sous le thème : « Ensemble pour une Côte d’Ivoire sans violence faite aux femmes ».
Aman Reine Kouamé, juriste consultante et médiateur professionnel, a animé la première partie de l’atelier. Elle a partagé son expertise sur les différentes formes de VBG et leurs manifestations. Grâce à des exemples concrets et des études de cas locaux, les participants ont pu mieux appréhender les enjeux liés à cette problématique. Au cours de sa présentation, Kouamé a également évoqué les conséquences des violences basées sur le genre, tant au niveau individuel que sociétal, ainsi que les procédures judiciaires mises en place pour sanctionner les auteurs de tels actes. Cet échange a renforcé l’engagement des journalistes à relayer les messages de sensibilisation et à contribuer à la lutte contre ces violences. À l’issue de son exposé, Aman Reine Kouamé a exhorté les hommes de médias à relayer des informations précises et utiles sur les VBG. « Relayer la bonne information et encourager les victimes à se rapprocher des structures compétentes pour obtenir de l’aide est essentiel. Nous attendons également des médias qu’ils vulgarisent les textes de lois qui protègent les droits des victimes de VBG. Beaucoup de lois votées par l’État de Côte d’Ivoire restent méconnues de la population. Il est essentiel que ceux à qui ces lois s’adressent soient informés, et cela passe par les canaux d’information, notamment les médias, qu’ils soient écrits, audio ou visuels », a-t-elle déclaré.
Au nom de ses confrères, Allah Kouamé, journaliste, a exprimé sa reconnaissance et partagé ses réflexions sur l’atelier.
Nambacéré Joël