Candidature du Président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2024-Fiéni Koffi Kevin : «Cela revient à lui seul et à son parti d’en juger la pertinence»

271
Fiéni Koffi Kevin s'exprime sur la candidature du Président Alassane Ouattara. Photo : Dr

Dernère publication

Le président du parti politique Pro Côte d’Ivoire pour la Démocratie, la Prospérité et la Souveraineté (Proci-Dps), Fiéni Koffi Kevin s’est entretenu avec la presse nationale et internationale, le samedi 18 janvier au siège de son parti à Abidjan-Cocody-Angré.

Cette rencontre avec la presse a été l’occasion pour Fiéni Koffi Kevin, président du parti politique Pro Côte d’Ivoire pour la Démocratie, la Prospérité et la Souveraineté (Proci-Dps) de partager son point de vue sur la candidature du Président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre 2025. À ce sujet, il a affirmé que cette décision d’une probable candidature à l’élection présidentielle ne concerne que le président Alassane Ouattara et son parti le Rhdp. « Ce n’est pas à moi de me prononcer sur la candidature du Président Alassane. Cela revient à lui seul et à son parti d’en juger la pertinence si c’est avantageux ou pas. Ce que je peux dire, c’est que la Côte d’Ivoire a besoin cette fois-ci d’une République fédérale et d’un président fédéral. Si le président veut être candidat, c’est sa décision à lui et à son parti. S’ils estiment que c’est avantageux, c’est à eux d’en juger. Ce n’est pas notre rôle », a-t-il déclaré tout en affirmant qu’il est préoccupé à implanter son parti Pro Côte d’Ivoire, à valoriser son programme de société, sa tournée politique plutôt que d’ analyser la candidature interne d’un parti politique.

Inscription de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé sur la liste électorale et le retour des exilés

À ce sujet, Fiéni Koffi Kevin a invité le parti au pouvoir Rhdp et l’opposition à mettre de l’eau dans leur vin. Pour lui, chaque camp doit encore faire des sacrifices pour la bonne marche de la nation. « Il est important pour la Côte d’Ivoire, pour la quiétude de tout le monde que le nom du Président Laurent Gbagbo, le nom du président Charles Blé Goudé et tout autre personne politique bien connue soient sur la liste électorale. Les enjeux sont tellement énormes que si on doit prendre le temps pour savoir qui a son nom et qui n’a pas son sur la liste électorale, cela nous infantilise et infantilise même la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. Par ailleurs, il a confié que son parti a dépêché une délégation à la médiature pour proposer que cette institution agisse encore plus fortement, plus efficacement de sorte à ce que le président Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro aient leur nom sur la liste électorale et que ceux qui sont en exil aussi rentrent au pays. «Il faut mettre la Côte d’Ivoire au devant. Nous en appelons à d’autres efforts venant du président Alassane Ouattara. Nous le supplions qu’il se surpasse, qu’il fasse en sorte que leurs noms politiquement soient sur la liste électorale. Le problème, c’est dans nos comportements, dans nos langages. Nous avons un président, nous sommes l’opposition tant bien que nous sommes en droit mais si tu n’as pas la bonne manière de le dire tout de suite, tu fouettes l’orgueil de l’autre. L’autre camp que nous composons qui est l’opposition, en réclamant ce qui nous revient de droit, il faut

que nous ayons les mots justes pour encourager l’autre à se plier.Donc que leurs noms soient sur la liste électorale pour qu’on puisse aller compétir sainement pour le bonheur de la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas impossible au président Alassane de faire cela et moi je sais qu’il le fera », a dit Monsieur Fiéni.

Sa vision sur le taux de chômage

Fiéni Koffi Kevin a soutenu un des ministres actuels du gouvernement qui a déclaré que le taux de chômage en Côte d’Ivoire est 2%. Allant sur la base de définition du terme, il a expliqué que le chômeur n’a aucune activité génératrice de revenus et il n’a pas de revenus autrement dit, il n’a pas encore eu son premier emploi officiel. « Le chômage en Côte d’Ivoire, ce n’est pas ce que vous croyez. J’entends 70%, 80%. Ce que les gens devraient dire, c’est plutôt ce que nous faisons n’arrive pas à couvrir nos dépenses, ou bien ce que j’entretiens n’est pas rentable ou le pouvoir d’achat nous étouffe», a-t-il recadré.

Olivier Dion avec A. Traoré

Commentaire

PARTAGER