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Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage prépare une opération d’évaluation et de notation des établissements privés.
Selon une information reçue, le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage diligentera bientôt des missions dans les établissements privés pour évaluer la qualité de leurs enseignements et leurs conditions de travail, afin d’établir un classement. La Direction de l’encadrement des établissements privés (DEEP) a ouvert, à cet effet, à Grand-Bassam, le lundi 24 février 2025, un atelier de quatre jours destiné à définir les critères d’évaluation des établissements privés et leurs notations. Cet atelier a pour objectif de définir les outils et modalités d’évaluation, ainsi que d’organiser la logistique des missions dans les établissements sur l’ensemble du territoire.
« L’enseignement technique et la formation professionnelle occupent une place essentielle dans le développement socio-économique de notre pays. Les établissements privés représentent 90 % de notre dispositif. Leur évaluation devrait les amener à redoubler d’efforts dans leur volonté manifeste de s’améliorer et à créer une concurrence saine qui profitera non seulement aux citoyens, mais également au rayonnement de leurs structures de formation. Cet atelier représente donc une opportunité pour poser des bases solides à ce processus ambitieux », a déclaré Huguette Kouamé, la Directrice de l’encadrement des établissements privés.
Participent également à l’atelier des fondateurs d’établissements ainsi que des Directeurs régionaux du ministère. L’Inspecteur général Alain Yavo Atté, Coordonnateur chargé de la qualité, représentait le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Koffi N’Guessam. « Cette mission a pour objectif d’instaurer des standards de qualité transparents et rigoureux afin d’améliorer la formation et de répondre aux besoins du marché du travail. L’atelier que nous lançons aujourd’hui est une étape clé dans la mise en œuvre de cette mission. (…) Le fruit de vos réflexions contribuera ainsi à renforcer la crédibilité et l’efficacité de notre dispositif de formation », a déclaré le Coordonnateur chargé de la qualité.
Selon lui, le ministère vise, à travers cette opération, le succès de ses deux programmes : l’Académie des talents (ACT), qui vise à former une main-d’œuvre de qualité pour les entreprises, et l’École de la seconde chance (A2C), qui assure la formation des jeunes sans diplômes et sans emploi.
Jean-Hubert Koffo
