Dernère publication
J’aime souvent dire que le monde change et évolue rapidement. Les vérités d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui. Même le climat a changé. La pollution est devenue un danger sous tous les cieux. Si ceux qui vivaient et sont partis vers le Père céleste dans les années 1970, revenaient sous nos cieux, ils ne reconnaitraient plus nos pays. Le monde file si vite qu’il échappe à tout contrôle. Le vieux monde est derrière nous. On ne parle même plus du nouveau monde mais des nouveaux mondes, tant la créativité fait rage et se renouvelle à une vitesse de rallye. Même les méthodes de commandement à la méthode gréco-romaine n’ont plus cours. On n’exerce plus le pouvoir en s’inspirant du livre de Machiavel. D’autres méthodes ont surgi, d’autres livres plus élaborés pour gouverner orientent désormais les méthodes de gouvernement. C’est surtout dans l’industrie et dans le commerce que les choses ont vite évolué. Un fabriquant de chaussures ne peut plus fonctionner comme autrefois. Ouvrir boutique et croiser les bras pour attendre une clientèle captive. Tout cela est terminé face à la concurrence. Pour un domaine donné où un capitaine d’industrie régnait en maitre il doit confronter dix autres concurrents. Le coefficient intellectuel d’un patron ne fait plus l’affaire. Tous ceux qui sont sortis des grandes écoles n’impressionnent plus. Beaucoup parmi eux ont échoué à redresser une entreprise ou à la rentabiliser. Leur échec a été patent. Leurs remplaçants au même pedigree ont été remplacés par les administrateurs ou même par les employés et les syndicats réunis. Et pourtant, beaucoup d’autres ont réussi. Ils ont alignés des chiffres impressionnants presque chaque année. Quelle est la raison de leur succès ? Ils ont compris, tout simplement, que nous sommes entrés, depuis longtemps, dans un autre monde. Qu’on ne pouvait plus appliquer les anciennes méthodes. Et que le coefficient intellectuel qui était la mesure d’intelligence a cédé la place au coefficient émotionnel. Comment certains individus qui ne sont pas sortis des grandes écoles de Londres, de Paris et des Etats-Unis, aux scolarités payées à des tas de millions, ont-ils réussi à rétablir en hausse des chiffres qui étaient en baisse ? Ils ont compris tout simplement que le coefficient émotionnel a pris la place du coefficient intellectuel. Le monde d’habitants sur la planète a doublé et même triplé. Leur coefficient a beaucoup diminué à cause de plusieurs causes dont les nouvelles technologies et l’exemple de plusieurs sportifs au niveau élémentaire qui par leurs physiques sont devenus des multi milliardaires. Pour atteindre un large public il faut émouvoir le public. Le maitre mot sera la création d’émotion. Dans tous les domaines ceux qui sauront créés l’émotion vont gagner. Même en politique les peules accordent ses suffrages à ceux qui créent en eux l’émotion. L’émotion c’est donner au public ce qu’il veut. Ainsi dit cela parait facile mais plus difficile qu’on le pense. C’est alors qu’il faut faire appel à des spécialistes. Ceux qui vont créer de l’émotion pour votre produit ou votre personnalité. Nous ne sommes plus dans la publicité mais dans la communication. Rien ne peut plus marcher sans la communication. Faire du produit le compagnon préféré du client. Le produit seul ne suffit plus mais tout ce qui l’entoure et qui peut l’entourer. On ne verra plus l’homme politique dans son bureau uniquement mais marcher dans la rue, faisant son achat dans un hypermarché ou assis, bavardant, chez des amis. Ceux qui pensent avoir fait des études « sérieuses » que cela est d’une banalité sans noms pour lui trouver de l’efficacité. Hélas, c’est la règle du temps. On a connu plusieurs méthodes de management mais aujourd’hui c’est la communication. Dans tous les domaines, économiques, sociales, politiques, sportives, il faut user des techniques de la communication pour booster son image ou celui de son produit, engager des communicants ou leur confier sa communication. Un éditeur américain qui n’arrivait pas à vendre ses livres s’est vu conseillé de changer les couvertures de ses livres. Ainsi fait, il a tout vendu et est devenu un grand éditeur, se donnant une identité. L’Afrique a beaucoup de communicants il leur faut tout simplement adapter leurs leçons apprises de l’école française au public africain. Le blanc et noir regardent différemment. Ainsi va l’Afrique.
A la semaine prochaine