Dernère publication
Dans sa parution numéro 574 du mardi 31 octobre 2017, le journal satirique « L’Eléphant déchaîné » a fait état à travers un article intitulé « Un otage nommé Samba David » et dont le contenu est repris sur les réseaux sociaux, de la violation des droits du nommé David SAMBA, au motif que ce dernier serait en détention arbitraire à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).
Le Procureur de la République tient à faire savoir que les allégations contenues dans cet article sont dénuées de tout fondement.
Aussi le Procureur de la République tient-il à informer l’opinion nationale que le nommé DOUYOU Nicaise alias SAMBA David a été condamné le 02 octobre 2015 à six (06) mois d’emprisonnement ferme par le Tribunal correctionnel d’Abidjan, statuant en matière de flagrant délit, pour des faits de discrédit sur une décision de justice, provocation à un affrontement non armé, complicité de destruction volontaire d’objets et trouble à l’ordre public, commis courant septembre 2015.
Le 02 décembre 2015, de violents affrontements causaient de nombreux décès dans certaines localités de la ville de DABOU. L’enquête ouverte par les officiers de police judiciaire révélait que le nommé DOUYOU Nicaise alias SAMBA David et ses comparses avaient, au cours de tournées dites de sensibilisation effectuées dans ladite zone bien avant sa condamnation le 02 octobre 2015, instruit les membres de son ONG, la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire, à l’effet de provoquer la destitution des autorités coutumières supposées proches du régime en place.
Sorti de son lieu de détention et présenté de nouveau au parquet pour des faits de meurtre, tentative de meurtre et atteinte à l’autorité de l’Etat, le nommé DOUYOU Nicaise alias SAMBA David a fait l’objet d’une information judiciaire ouverte au 4èmecabinet d’instruction du Tribunal d’Abidjan. Inculpé de complicité de meurtre et d’atteinte à l’autorité de l’Etat, celui-ci a été placé sous mandat de dépôt le 16 décembre 2015 pour ces faits criminels. Sa détention préventive est régulièrement prolongée par le juge d’instruction, conformément à la loi.
Contrairement aux informations relayées, la détention du nommé DOUYOU Nicaise alias SAMBA David n’est nullement arbitraire. Elle est conforme aux dispositions des articles 138 et suivants du Code de procédure pénale.
C’est le lieu de rappeler que cette information sur la situation du nommé DOUYOU Nicaise alias SAMBA David n’est pas nouvelle, puisqu’elle avait été évoquée dans le rapport 2016-2017 de l’Ong Amnesty International. Les autorités judiciaires ivoiriennes y avaient apporté la réponse idoine.
Le Procureur de la République
Richard ADOU Christophe