République algérienne démocratique et populaire : Abdelaziz Bouteflika… c’est fini !

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Dans une République démocratique et populaire comme l’Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika en manque de pression physique et d’énergie, rassure peu le spectacle politique, fascine moins les Algériens. Aujourd’hui, Abdelaziz Bouteflika ne quitte plus son pays pour un voyage d’Etat. Ne prend plus part aux sommets de l’Union Africaine. Parle peu aujourd’hui. C’est vrai, Abdelaziz Bouteflika est malade, et très malade après son ‘’AVC’’, soigné dans un hôpital militaire français. Aujourd’hui, Abdelaziz Bouteflika dirige l’Algérie comme si rien n’allait de soi. Et pourtant, le président Algérien sait qu’il n’a encore force de gouvernance. Même sa volonté de se rendre dispensable pèse sur la fonction des institutions républicaines algériennes. Ceux qui voient Abdelaziz Bouteflika à la télévision plaident pour qu’il quitte définitivement le pouvoir, en prenant l’exemple du Tunisien. Aujourd’hui, Abdelaziz Bouteflika présente le même ‘’phénomène’’ qui a pris vite l’autonomie physique du président algérien. A l’analyse, le président algérien a du talent politique et diplomatique. Mais, aujourd’hui Abdelaziz Bouteflika ne peut plus supporter la charge de travail qu’il doit assumer à la tête de la République algérienne démocratique et populaire. Je connais très bien Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères de l’Algérie. L’homme avait une vision nette de la diplomatie africaine aux côtés de Ahmed Ben Bella et Houari Boumedienne. A l’époque Abdelaziz Bouteflika ne regardait jamais derrière lui. Il a été de tous les temps, le meilleur ministre Algérien des Affaires étrangères. Aujourd’hui, le silence politique se fait autour de Abdelaziz Bouteflika, affaibli par la maladie, combattu par une certaine classe politique de son pays. On comprend moins les gestes du président. Aujourd’hui, le président algérien parle peu. Le débat sur la succession de Abdelaziz Bouteflika fait surface. Solidement sur le ‘’droit’’ que le président quitte définitivement la tête de l’Etat algérien qu’on respecte Abdelaziz Bouteflika qui ne doit pas être « prisonnier » de ses propres amis, de l’armée, et encore moins ne doit constituer un « fétiche » pour l’avenir des Algériens. De façon exceptionnelle, il faut rendre hommage à Abdelaziz Bouteflika et trouver de bonnes raisons pour qu’il accepte sa retraite politique définitive, au service d’une autre vie en dehors du palais présidentiel. Comme l’a fait le Tunisien Habib Bourguiba fatigué et malade dans son village de Carthage avant sa mort.

Ben Ismaël

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