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Dans le cadre de la phase expérimentale de la Couverture Maladie Universelle (CMU), lancée le 25 Avril 2017, par le premier ministre, chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, le ministre de l’Emploi et la Protection sociale, M. Jean-Claude Kouassi a procédé, le vendredi 24 Novembre 2017, à l’inauguration du centre de santé universitaire de l’Institut National Polytechnique –Félix Houphouët Boigny (INP-HB) Sud de Yamoussoukro. Sept (7) mois après celui de l’INP-Centre. Ce, en présence des autorités administratives, politiques, coutumières et des étudiants. Avant la coupure du ruban, le ministre Jean-Claude Kouassi a indiqué qu’à ce jour sept ( 7) des neufs ( 9) centres de santé retenus, au titre de la phase expérimentale de la CMU ont été mis en service. Notamment les centres de santé de l’université Abobo-Adjamé, l’INP-HB Centre de Yamoussoukro, de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, du campus 1,2 de la cité forestière de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, de l’université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo. Et d’exprimer sa satisfaction quant au processus qui tire à sa fin. « C’est tous ensemble que nous progressons ensemble vers l’atteinte des objectifs qui nous ont été assignés en matière de Couverture maladie universelle, en tout cas pour ce qui concerne le monde estudiantin. Ainsi, depuis le 2 mai 2017, la CMU n’est plus pour les étudiants des universités tant publiques que privées une vue de l’esprit mais une réalité concrète et tangible.(…) Les étudiants ont accès à une offre de soins variée et à des prestations de santé de qualité, le tout à des couts financièrement supportables. Cette évolution positive est à mettre au crédit de la phase expérimentale que le gouvernement a bien voulu pour éprouver l’ensemble du dispositif à savoir l’immatriculation, les cotisations, l’accès au soin, le remboursement des prestations et l’arrimage avec les assurances complémentaires. » A-t-il confié. Ensuite, il a expliqué les enjeux de cette étape dans le processus de la CMU. Selon lui, cette étape expérimentale est essentielle. Pour le ministre, le gouvernement a voulu tester un certain nombre d’outils de gestion de la CMU, que sont le contrôle biométrique, l’édition des feuilles de soins, les échanges de flux de données entre les différents acteurs de l’écosystème, afin d’identifier les obstacles, les procédures et les processus à améliorer avant 2018 qui va être l’année de la généralisation de cette CMU «. Aujourd’hui, nous disposons de données nous permettant de mieux orienter la réflexion et de mieux orienter nos décisions à prendre par rapport à ce projet. Au 18 novembre 2017, sur 150.000 étudiants ciblés pour la phase expérimentale, les données enregistrées par la Snedai, opérateur en charge de l‘enrôlement, révèle que 97.205 étudiants sont aujourd’hui enrôlés. 93.500 parmi eux ont des cartes déjà produites et seulement 53.176 cartes leur ont été distribuées. Il y a donc des efforts à faire de part et d’autre pour que les uns et les autres puissent avoir leurs cartes.» A-t-il expliqué.
Harry Diallo à Yamoussoukro