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Dans l’affaire de ‘‘gifle d’une policière par un député », son nom a été cité à la place de son frère et collègue Yah Touré. Lui c’est Oulla Privat, député de Duékoué et vice-président de l’Assemblée nationale. Dans cette interview accordée à l’Intelligent d’Abidjan, il revient sur cette situation . Il évoque également d’autres sujets notamment ses rapports avec le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko, le statut et l’augmentation des salaires des députés ainsi que ses relations avec Evariste Méambly. Sans oublier la présidentielle 2020
Suite à l’arrestation de Yah Touré, soupçonné d’avoir giflé un agent de police, le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni ; et il a demandé la cessation de la poursuite contre votre collègue. Le procureur de la République a donné une suite favorable à votre demande. Votre sentiment ?
Ce n’est pas une faveur de la part du Procureur de la République. Il a tout simplement appliqué les textes. Je voudrais dire que c’est avec beaucoup de joie que nous avons accueilli cette bonne nouvelle de la libération de notre collègue. Cette libération de notre collègue permet de consolider un tant soit peu la crédibilité de nos institutions. Le Procureur de la République a utilisé les moyens en sa possession, la loi. Nous aussi, nous avons utilisé la loi que la Constitution nous donne. C’est ainsi que le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni et a produit un document qui a permis la libération de notre collègue. Je précise que ce n’est pas une faveur. C’est l’application pure et simple de la loi
Au-delà du démenti que vous même aviez fait avant l’arrestation de votre collègue , pouvez-vous nous expliquer comment votre nom a pu être cité alors que vous étiez totalement étranger à cela ?
Certaines personnes de bonne foi ont dû dire, comme c’est le député de Duékoué, donc c’est Oula Privat. Mais d’autres personnes habitées par des mauvaises intentions, ont, dès qu’elles eu l’information, sans même chercher à comprendre, cité mon nom . Les réseaux sociaux ont été alimentés par ces personnes malveillantes. Mais je n’en veux à personne. Je pardonne aussi bien à ceux qui étaient de bonne foi, qu’aux personnes malveillantes.
Voulez-vous dire que c’est une manipulation ?
Oui, c’était purement et simplement de la manipulation. Certains croyaient avoir eu le scoop de l’année pour m’abattre politiquement. Je veux profiter de votre canal pour saluer les parents, les cadres, les chefs, les populations du Guemon, du Cavally, les amis pour leur marque de confiance. Et à certains frères qui sont à l’extérieur. Je remercie particulièrement le Président Guillaume Soro. Lorsqu’il a appris cette information, il a envoyé une délégation composée de son directeur de cabinet, du secrétaire général de l’Assemblée nationale et de bien d’autres collègues pour s’informer. Lorsqu’il s’est rendu compte que je n’étais concerné ni près ni de loin, il m’a dit encore courage. Je veux saluer également les collègues députés et tous les autres. Cela dit, c’est avec beaucoup de regret, sans rentrer dans les détails parce que je n’ai pas les preuves, que c’est un dossier qui est dans les mains de la justice, que j’ai appris cette affaire d’abord à travers mon nom, qui y a été mêlé. Au départ pour moi, c’était une intoxication, un faux buzz, une affaire qui n’est Pas vraie, puisque je n’étais pas concerné. Yah Touré et moi sommes de la même région et on s’appelle grand-frère et petit frère. Je déplore ce qui s’est passé, mais permettez-moi de ne pas entrer dans les détails, à ce stade.
Comptez-vous saisir la police scientifique pour savoir qui a été le premier à balancer votre nom sur les réseaux sociaux, et remonter la filière de l’intoxication?
J’ai laissé le soin aux services compétents de le faire. Mais je vais vous dire que c’est désolant, ce qui s’est passé, car nous avons beaucoup de respect pour les réseaux sociaux, pour la presse elle-même. Je salue la hauteur d’esprit de la presse ivoirienne parce que je vois aujourd’hui que notre presse est une presse responsable. Elle ne balance pas n’importe quoi. Même le journal Le Temps n’a pas donné de nom. Il a dit un député. Je respecte la presse écrite parce que c’est un métier noble, qui mérite respect. Et quand on l’exerce avec beaucoup de responsabilité, cela est touchant. Vraiment, je suis fier de mon pays.
Pensez-vous que la loi actuelle sur la cyber sécurité et la presse suffit ?
Il faut la renforcer. Vous savez vous les journalistes quand on fait quelque chose, la presse dit que le gouvernement veut museler la presse, les réseaux sociaux. Mais avec ce que nous venons de voir aujourd’hui, il faut renforcer la loi. Parce que demain, on peut vous voir et raconter n’importe quoi sur vous sans penser à votre famille. Je souhaite donc que les mesures soient renforcées.
Vous avez souhaité rencontrer la femme victime, vous avez également rendu hommage à la police dans votre réaction de démenti . Que comptez-vous faire d’autres ?
Lorsqu’on vous a accusé de porter main à une dame dans l’exercice de ses fonctions, et après toute la Côte d’Ivoire découvre que de ni de près ni de loin, vous n’êtes mêlés, il est important de clarifier les choses ; c’est pourquoi, j’ai souhaité rencontrer cette dame. C’est une personne qui ne m’a jamais vu et que je n’ai jamais rencontrée. En général, j’ai beaucoup de respect pour les forces de l’ordre, pour la Police, la Gendarmerie, nos soldats, pour ces hommes qui sacrifient beaucoup de temps pour nous. Mais comme je n’ai pas suivi les faits, j’ai la version de mon collègue, je n’ai pas la version de la dame, j’ai dit dans un esprit de solidarité en tant que député et parce que nous député, on peut se tromper, mais nous pensons qu’il y’a un minimum qu’il faut accorder à nous les députés, les élus de la Nation. Mais cela ne veut pas dire qu’en pareille situation, il ne faut pas tendre la main à nos forces de l’ordre et de sécurité. Il faut avoir beaucoup de respect pour ces personnes surtout pour une femme. Mon éducation ne me permet pas de porter main à une femme, à l’insulter. C’est un métier noble, être policier.
La scène s’est déroulée le vendredi mais pourquoi avoir attendu 24 heures pour réagir ?
Je voulais observer et comprendre. Je n’arrivais pas à comprendre. J’ai considéré que c’était une fausse rumeur. Lorsque cela a commencé à s’amplifier sur les réseaux sociaux, j’ai réagi, car j’ai une famille, je suis un homme politique, je suis originaire d’une région, j’ai des amis.
Je parle du communiqué fait par votre groupe parlementaire …
En pareille situation, j’appartiens à un groupe parlementaire. Je voudrais remercier tous les membres de mon groupe parlementaire qui m’ont apporté leur soutien. Donc je profite de votre micro pour saluer le groupe parlementaire Nouvelle vision.
M le député, vous avez été réélu pour un deuxième mandat en qualité de député indépendant, jusqu’à quand comptez-vous demeurer indépendant ?
Vous savez , je suis un député élu. Chacun doit connaître sa région. Je pense que ce rôle de député indépendant me permet de participer activement à la cohésion sociale dans ma région. Je veux que les filles et les fils de cette région se regardent en frère et en sœur, et que nous puissions mettre l’accent sur le développement, sur la fraternité. Être indépendant ce n’est pas un parti politique. Le seul parti auquel j’ai milité, c’est le Pdci. J’ai été membre du bureau national du Meeci quand j’étais étudiant. J’ai été militant de base du Pdci-Rda, membre du secrétariat général, député aujourd’hui. Je pense que le temps viendra où en toute responsabilité, je parlerai à mes parents et je prendrai la décision qui s’impose.
Pourquoi ne créez-vous pas un parti politique ?
Non, je n’ai pas la vocation de créer un parti politique. Il y’a suffisamment de partis politiques pour que je vienne encore en créer. Je ne suis pas habité par le syndrome du snobisme. J’ai déjà un parti politique, même si je suis indépendant. Le moment venu je ferai la déclaration.
Que pensez-vous de la crise au Fpi ?
Je ne connais pas bien le Fpi. Je ne connais pas la crise au Fpi. C’est un problème interne à ce parti. Donc je ne peux pas me permettre de m’immiscer dans un débat que je ne maitrise pas. Souffrez que je ne puisse parler de cela.
Croyez-vous que le parti unifié est viable, alors que se profilent les élections locales ?
Là encore également je ne suis pas membre des instances qui décident de la création du parti unifié. Souffrez également que je ne me prononce pas sur ce sujet, puisque je n’ai pas tous les éléments en ma disposition.
Pour revenir à vous et à ces élections locales , après le contexte douloureux de l’épisode de 2013, serez-vous candidat ?
Je vous réponds franchement qu’au niveau de ma modeste famille, nous avons une idée arrêtée. Aujourd’hui je suis d’une région, les chefs, les cadres, les élus me sollicitent. J’ai un dilemme face à la sollicitation de ces cadres. Je n’ai pas encore pris de décision. Je demande à Dieu de me visiter par l’humilité, la modestie et le réalisme.
En décembre 2017, vous vous êtes opposé à la recevabilité de la candidature de votre collègue Evariste Meambly. Cela a été perçu comme l’expression normale de la démocratie, mais des gens avertis assurent qu’il y’a un contentieux entre vous et votre frère , est-ce exact ?
Je n’ai pas de contentieux avec mon frère Meambly. Je n’ai aucun contentieux avec lui. Je ne souhaite même pas avoir de contentieux avec mon frère. Pour moi la politique, c’est un jeu. Je peux gagner aujourd’hui, demain tu peux gagner. Quand on a l’occasion de nous croiser, on parle, on rit. Il n’ y a jamais eu de contentieux. C’est l’expression de la démocratie. Il était candidat, moi j’avais mon candidat. L’épisode est bouclé depuis longtemps. C’est un sujet qui est derrière nous.
Vos fonctions de vice-président, et la proximité que cela crée avec le Président de l’Assemblée nationale, ainsi que des actions de représentation, notamment lors du Congrès du Rdr, vous ont fait passer pour un Soroiste, un partisan de Guillaume Soro, qu’en est-il ?
Je voudrais vraiment vous remercier et profiter pour dire que, le Président Guillaume Soro est un homme d’État, un homme de mesure. Il a lui-même dit qu’il est un homme de mission. Il me fait énormément confiance. Je prie même le Seigneur pour que cette confiance demeure. C’est pourquoi je fais tout pour être à la hauteur de cette confiance. Voyez-vous, l’Assemblée nationale a eté invitée au Congrès du Rdr. La personne de Guillaume Soro en tant que militant du Rdr, est différente de l’Assemblée nationale. C’est l’Assemblée qui a reçu l’invitation du Rdr. Et moi, en tant que vice-président de cette institution, le Président Guillaume Soro a estimé que je pouvais le représenter. Précisons encore que, c’est en tant que vice-président de l’Assemblée et en son nom. C’est ce que j’ai fait et je l’assume pleinement. Ecoutez, vous êtes vice-président de quelqu’un, il vous envoie en mission. Vous voulez que je sois opposé à lui ? La politique est là, mais, on doit aussi être habité par le réalisme. Nous sommes presque de la même génération. Et nous avons notre manière de comprendre les choses, et vite d’ailleurs. Le président Guillaume Soro a ce pouvoir discrétionnaire de choisir qui il veut pour ses missions. Ce jour-là, il a désigné ma modeste personne comme pour d’autres missions d’ailleurs.
Malgré tout, vous êtes proche du ministre d’État Hamed Bakayoko que vous avez connu longtemps avant le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro …
Je vais même vous surprendre. M. le Ministre d’État Hamed Bakayoko que je voudrais à tout moment remercier pour ce qu’il a fait pour moi, est un frère de longue date.
Il a contribué à renforcer, et je pèse mes mots, mes relations avec le président Guillaume Soro. Mon combat aujourd’hui n’est pas de soutenir Guillaume Soro ou Hamed Bakayoko. Car, je sais que ce sont mes frères. Je vais rappeler simplement aux Ivoiriens qui aiment créer des problèmes là où il n’y en a pas, qu’on a vu dans ce pays, le problème entre les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Beaucoup d’Ivoiriens au Pdci-Rda ou au Rdr avaient perdu leurs postes. Certains ont fait la prison. Ils ont été victimes de beaucoup de choses. Mais, quelques années après, les deux présidents ont fait la paix. Donc, celui qui sait cela , doit contribuer à l’apaisement des cœurs. C’est pourquoi je dis que je sais ce que je fais. Je les fréquente tous les deux. Et quand je suis dans la délégation de l’un, j’appelle l’autre et je passe le téléphone à celui avec qui je suis. Ils s’appellent mutuellement “Golden Boy“. Souvent, Hamed Bakayoko appelle Guillaume Soro “Bogota“ et ils rient tous les deux.
Chaque fois que je suis allé chez le ministre d’État Hamed Bakayoko, j’y vais avec mon véhicule de commandement et pas en catimini. Quand j’y vais, le président Guillaume Soro est informé et vice versa. Je peux vous avouer que les deux hommes se vouent un grand respect mutuel. Ils sont tous les deux des piliers du Président Alassane Ouattara. Ils sont condamnés à rester ensemble pour le soutenir. Il n’y a qu’un seul président à soutenir, c’est Alassane Ouattara. Moi, je le soutiens. Je soutiens également son gouvernement et le premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Parce que je suis un député républicain.
Comment envisagez-vous 2020 ?
En 2020, il y’aura l’élection Présidentielle. Pour nous autres députés, il y aura aussi les législatives. Il y’aura plusieurs élections, puisqu’il y aura également des élections au niveau municipal et régional. Pourquoi voulez-vous que nous nous focalisions uniquement sur la présidentielle ? Mais, je sais que Dieu aime la Côte d’Ivoire. Et les enfants de ce pays se retrouveront. En 2020, la Côte d’Ivoire choisira le président qu’elle voudra pour nous gouverner.
Pouvez-vous nous dire un mot sur le statut des députés ivoiriens. Notamment, l’augmentation des salaires ?
Oui, mais, parlez vous-même du budget de l’aide à la presse qui est passé de 580 millions F CFA à 4 milliards F CFA, selon le Président de la République lors des vœux à la presse. Je serais heureux que vous me parliez de ça. Je pense qu’il faut être sérieux. On parle du député ivoirien. On a l’habitude de dire que la Côte d’Ivoire est le meilleur pays de la sous-région. Mais, en ce qui concerne les parlements, je vous invite dans d’autres pays de la sous-région. Quand leurs délégations parlementaires voyagent, ils sont mieux lotis que nous. Je reviens d’une mission à Téhéran (en Iran. Ndlr). Chef de la délégation ivoirienne, j’étais en classe business. Mais, les autres membres de ma délégation étaient en classe économique. Pourtant, les délégations du Burkina Faso, du Bénin, du Niger, du Sénégal, etc étaient en classe business. Quand nous nous retrouvons, et que nous parlons du traitement salarial et des avantages du député, on ne peut pas dire que nous sommes les premiers de la sous-région. Dans certains pays quand êtes élu député, l’État vous offre une voiture parce que la voiture est un outil de travail pour le député et quand vous êtes encore membre du bureau on doit encore vous acheter une autre voiture. Il y’a des pays de la sous-région où m, quand vous êtes élu député vous êtes logé dans une cité appartenant au député jusqu’à la fin de votre mandat. Que les députés demandent, que leurs situations soient revues, c’est un cri de cœur qui est lancé. Et nous sommes en négociations et nous discutons toujours. Permettez que je n’en dise pas plus. Les journaux ont écrit « les députés ont eu 500.000F de bonus » mais depuis qu’on a parlé de votre budget qui parle de 580 Fcfa à 4 milliard Fcfa, vous n’en parlez pas autant que pour les députés. Je crois que la presse, vous devez revenir la dessus pour qu’on puisse comprendre, parce qu’on ne comprend pas. C’est nous qui votons le budget.Nous voyons les lignes budgétaires. Je vous rassure que le parlement ivoirien est dans sa logique. Il y’a trois pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le judiciaire . Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice du pays. Nos populations n’ont pas besoin de querelles inutiles. Ce qui nous est demandé aujourd’hui, c’est d’apporter notre soutien au gouvernement du président Alassane Ouattara, au premier ministre, au parlement nous sommes condamnés à travailler ensemble pour le bonheur de notre population.
Au-delà du salaire des députés, que pensez-vous de ceux qui critiquent la gouvernance du Président Ouattara, dont vous êtes comptable en qualité de députés chargés de surveiller ce qui se fait, et d’acteurs qui donnez une base légale aux actions, à travers le vote du budget et des principales lois. Pourquoi continuez-vous au parlement à donner votre bénédiction au gouvernement alors que les populations se plaignent beaucoup, s’interrogent des observateurs ?
En tout cas, il faut être conséquent et il faut être honnête. Je pense que nous avons soutenu le gouvernement avec beaucoup de responsabilité. Moi je ne sais pas ce qui ne va pas. Voyez le bilan du Président de la République. Pour moi son bilan est nettement positif. Voyez les routes, on dit ‘‘on ne mange pas goudrou’’ c’est vrai ! Mais le président a dégagé beaucoup de moyens pour les routes. Là encore pour la construction des routes, il a nommé un ministre des Infrastructures économiques, qui est un Monsieur de taille, un bosseur M. Amédée. Nous les députés, avons invité le ministre à venir se prononcer sur la construction des routes parce que beaucoup d’Ivoiriens estiment qu’on nous sert du goudron biscuit, parce que le goudron aujourd’hui ne dure pas ou il est à refaire. On estimait que le BNETD ne fait pas son travail, on estimait que nos techniciens faisaient ceci ou cela . il fallait que le ministre vienne nous l’ expliquer . Il nous a dit que le gouvernement a dépensé beaucoup d’argent. Mais quand ce sont les bailleurs de fond, ils désignent eux même des cabinets d’étude donc souvent le BNETD n’est pas associé. Le président de la République dans sa volonté de remédier immédiatement à cela , a demandé que le BNETD vienne en appui. Donc au niveau des routes les gens se plaignent mais vous voyez que beaucoup de choses ont changé. Maintenant au niveau des écoles beaucoup d’efforts sont faits . Au niveau du traitement des fonctionnaires il y’a des efforts. Maintenant vous êtes journaliste vous suivez la croissance. Mais quand vous allez dans un pays, vous voyez comment l’immobilier, comment les routes, les boîtes de nuits, comment les sociétés, les investisseurs viennent des pays pour créer des emplois. D’abord le président a réglé le problème de la sécurité. Il n’y’a pas de risque zéro, même les États-unis connaissent des attaques ainsi que la France, l’Angleterre etc. Mais en Côte d’Ivoire en un temps record, malgré ce qui s’est passé à Bassam on a retrouvé une stabilité. . On a même mis la main sur le cerveau. Il faut plutôt féliciter le Président de la République qui a fait un excellent travail. Aujourd’hui, le Président travaille pour le bonheur de chaque Ivoirien. Ne laissons pas la politique prendre le dessus, tout le monde est focalisé sur 2020. C’est pour cela les gens disent que le Président a un bilan négatif, non. Le bilan du gouvernement est positif. Aucun député, aucun Ivoirien digne de ce nom, ne peut dire que le bilan est négatif. Le bilan du Président Alassane Ouattara et de son gouvernement est un bilan positif. Il travaille pour l’image de la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire était absente dans des organisations mais depuis son arrivée, la Côte d’Ivoire est présente dans ces organisations. La Côte d’Ivoire, sur l’échiquier mondial, aujourd’hui, quand vous sortez, vous êtes fiers d’être ivoirien. C’est vrai, il peut y avoir des critiques par-ci et par-là. C’est le devoir du peuple et des députés. C’est pour simplement attirer l’attention du gouvernement sur certaines choses. Je pense que le gouvernement est au travail. C’est ensemble que nous devons tous travailler, parce qu’il ne s’agit pas seulement du Président de la République ou le chef de gouvernement, ou les ministres. Ce sont tous les Ivoiriens. Quand Mme la Ministre Anne Désirée Ouloto, mène le combat pour la propreté mais ce n’est pas le combat de Anne Ouloto, c’est le combat de tous les Ivoiriens, à partir du chauffeur de gbaka, de taxi, de celui qui conduit une Mercedes, de la vendeuse de bananes, d’attiéké. Chacun doit être conscient qu’on ne doit pas occuper le domaine public, chacun ne doit pas jeter les saletés n’importe comment. Si nous faisons cet effort, l’État économise. Et l’État peut investir ailleurs. Donc c’est tout Ivoirien digne de ce nom, qui doit se mobiliser parce qu’on a un pays qui s’appelle la Côte d’Ivoire et qui est respecté ; et parce nous devons contribuer. Prenons l’exemple de la mairie du Plateau, regardez comment le maire a transformé cette commune. Je profite de votre micro pour remercier le maire Akossi Benjo pour l’excellent travail qu’il fait dans la commune du Plateau. On est fier de se promener aujourd’hui au Plateau même s’il est vrai qu’ il doit faire face aux gares des « wôrô- wôrô». Vraiment qu’il organise ce secteur parce que le Plateau ne mérite pas ces stationnements dans le désordre. Je pense qu’il a un projet également que j’ai pu voir la dernière fois . Et donc je pense que c’est ensemble, que nous devons travailler pour notre pays. (…). Quand 2020 viendra, les hommes politiques se retrouveront et décideront de ce que la Côte d’Ivoire en 2020 sera. Pour l’heure nous devons nous mettre au travail. Laisser la politique politicienne de côté, et nous regarder en frère. Pour dire nous n’avons pas le droit d’échouer, on a un devoir de réussir parce que nos populations ont besoin de cela . Pour la région du Guémon et du Cavally nous sommes en attente de ce que nos régions puissent être regardées par le président Alassane Ouattara . Nous attendons que nos frères et sœurs qui ont des hauts diplômes et que les fils de ces régions puissent être appelés à des postes de responsabilités. Parlant de la région du Guémon, nous saluons les actions de notre sœur Anne Ouloto qui fait un énorme travail, et elle a besoin d’être épaulée par des cadres de cette région du Guémon, du Cavally parce que quand nous faisons le décompte, nous pensons que notre région est suffisamment oubliée et pourtant nous avons beaucoup de diplômés et de cadres qui attendent d’être appelés pour jouer leur partition. Il faut que le gouvernement pense à regarder ce volet pour permettre à ses enfants puis précisément ceux du Guémon et du Cavally d’occuper des postes de responsabilités. Le Guémon fait partie de la Côte d’Ivoire, le Cavally fait partie de la Côte d’Ivoire . Nous avons mis des enfants à l’école. Ils ont des diplômes. On écoute les communiqués des conseils des ministres sur les nominations. Nous avons l’impression d’être oubliés. Je voudrais profiter de votre micro pour remercier des personnes qui ont beaucoup fait pour moi. Il y’a le ministre d’État Emile Constant Bombet, le ministre Adama Toungara, la ministre Anne Desirée Ouloto, le président du directoire des chefs traditionnels du Guemon, Vléi Vincent et le chef canton Batailly, le président des cadres du Duékoué, le professeur Nonsahi et son premier vice-président Vaho Arsène, le député Flanizara Touré, député-commune Duékoué, le président du Cuba-Bangolo Pena et son bureau, le député Tahi Terry et tous les autres élus de la région. Sans oublier le général Bloblahi, le Capitaine Bahi Antoine et les frères en Christ. Pour terminer, je voudrais en ce début d’année présenter mes vœux les meilleurs à la rédaction du journal l’Intelligent d’Abidjan. C’est un journal qui résiste au temps. C’est un journal indépendant et non partisan. La preuve, vous êtes encore là. Beaucoup de journaux ont disparu, n’ont pas pu résister ; vous êtes là toujours là parce que vous avez un esprit professionnel que je salue . Vous venez toujours à l’information. Je souhaite bonne et heureuse année à l’Intelligent et que Dieu vous protège. Merci .
Interview réalisée par Abdoulaye Touré