Affaire Yaye festival de Dabou Des jeunes des villages désavouent le camp Essis

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Le centre John Wesley de Dabou a abrité une rencontre entre Lath Meless Cébastien, président de l’Ong Socraff Ngbafre et les différents présidents de jeunes de villages de ladite région, le jeudi 12 juillet 2018.

Ces présidents sont venus entre autres des villages de Toupah, Yassap, Akradio, Bouboury, Vieil Ousrou, N’Gatty, Petit Badien, Armébé, Gbougbo, Agbaille pour se prononcer sur la crise qui secoue la tenue de la 2è édition du Yaye festival prévue du 30 juillet au 4 août à Dabou. Dans leur ensemble, ils ont désavoué le camp Essis et demandé que la cohésion revienne d’abord autour de l’organisation du Yaye festival. Ils ont exprimé tout leur engagement aux côtés de Lath Meless Cébastien, président de l’Ong Socraff Ngbafre qui, pourr eux, est l’initiateur et le seul vrai promoteur de ce festival. Si les présidents ont exprimé leur soutien total à Lath Cébastien, certains lui ont reproché vertement d’avoir coopéré avec le camp Essis sans leur faire de retour de ce qu’ils avaient commencé ensemble, c’est-à-dire le Yaye festival lorsqu’il était dans sa phase de projet. Les présidents ont souhaité qu’une tournée d’information et de sensibilisation soit faite dans tous les 36 villages de Dabou pour mettre tous les jeunes en alerte maximum. Les plus sceptiques des présidents ont déploré que Dabou soit toujours déchiré par la mésentente de ses filles et fils dont les cadres en sont les plus grands responsables. Quant aux plus remontés des présidents, ils ont exigé que Lath Meless Cébastien, président de l’Ong Socraff Ngbafre soit réhabilité dans ses fonctions de commissaire général du Yaye festival avant tout propos sans quoi il n’ y aura de Yaye festival 2018. Dans les débats, les jeunes ont suggéré qu’il faut aller d’abord à la réconciliation avec le camp Essis avant de tenir la 2è édition du Yaye festival.
Avant ces débats, c’est Lath Meless Cébastien qui a planté le décor en faisant la genèse de la crise du Yaye festival. Il a expliqué que bien que le Yaye soit le patrimoine culturel des tous les Adjoukrou, c’est lui qui l’a mis sur papier pour en faire un festival pour la promotion de toute la région. Mais, dans sa volonté de travailler avec ses aînés que sont les Essis Esmel Emmanuel, ceux-ci lui ont arraché son affaire et l’ont destitué de son poste de commissaire général. Donc, il demande à ses camarades jeunes de tous les villages de Dabou de rétablir la justice dont il est victime parce qu’il détient tous les droits propriété obtenus à l’ Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et au Bureau ivoirien des droits d’auteurs .
À cette rencontre, il y avait le Collectif des présidents pour l’action des jeunesses du Leboutou (Copajel) et le collectif des jeunes leaders pour la solidarité et de développement du Leboutou.
M. Ouattara, envoyé spécial à Dabou

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