Affaire “Simone Gbagbo offre un mouton à une mosquée à Bassam”, l’Imam adjoint : “Je n’ai pas cette information”

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Contrairement aux informations diffusées sur la toile le  lundi 20 août 2018, les responsables de la mosquée Fatma Zahara de Grand-Bassam n’ont reçu aucun mouton de la part de l’ex-première Dame Simone Ehivet Gbagbo.
Djim Touré, imam adjoint de cette  mosquée, a apporté un démenti, le mardi 21 août 2018, après la grande prière de la Tabaski. «Je n’ai pas cette information. Je ne saurai donc me prononcer sur le sujet», a-t-il  répondu, à la question de savoir ce qu’il pense du don. En absence de Moussa Dramé, l’imam principal, parti à la Mecque avec le Chef de l’État Alassane Ouattara, il a dirigé la prière de la Tabaski aux côtés du doyen Baldé Daouda. Il soutient n’avoir pas été informé par l’imam Dramé, d’une telle démarche. «L’imam  Moussa Dramé, le premier responsable de cette mosquée, est actuellement en pèlerinage à la Mecque, aux côtés du Président de la République. La Première Dame a-t-elle directement traité avec lui, depuis là-bas ? Je ne saurais vous le dire. Il ne nous a rien dit non plus. Donc, je ne saurais me prononcer», a-t-il assuré.  L’information faisait état de ce que l’ex-première Dame avait distribué 7 béliers à des imams et fidèles musulmans de la commune d’Abobo, Marcory et l’Imam de la mosquée Fatma Zahara de Grand-Bassam.

«Les Ivoiriens n’ont plus envie de revivre la crise de 2010»
Djim Touré a aussi appelé la classe politique nationale à faire en sorte que la paix soit préservée, avant, pendant et après les élections à venir. «Nous rentrons dans une période électorale. Cette célébration par excellence de l’acte d’Abraham doit aussi être l’occasion pour nos frères politiciens, de prendre conscience de l’importance de la paix pour notre pays. (…) La Côte d’Ivoire a traversé des moments difficiles par le passé. Des moments qu’aucun ivoirien ne souhaite revivre. Les ivoiriens sont prêts à vivre ensemble. Ici à Bassam, toutes les confessions religieuses sont unies. Nous, les musulmans, participons aux activités de nos frères chrétiens, et eux, nous  invitent à leurs fêtes. C’est ce qui doit prévaloir en Côte d’Ivoire. Le politique doit nous y aider, en tenant un discours apaisé lors de leurs différentes interventions », a appelé l’imam.

J-H K

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