Dernère publication
Le lundi 17 février 2020, Me Habiba Traoré, avocate de Laurent Gbagbo a envoyé un droit de réponse à l’hebdomadaire ‘’Jeune Afrique’’ et à plusieurs rédactions ivoiriennes dont l’intelligent d’Abidjan.
L’avocate de l’ancien chef de l’État ivoirien a démenti le contenu d’un article du périodique panafricain paru le 16 février 2020 et intitulé ‘’La stratégie de Laurent Gbagbo pour contrer l’influence de Simone au FPI’’. Dans cet article, le confrère affirmait que Laurent Gbagbo avait donné son accord à Pascal Affi N’guessan pour discuter avec le gouvernement; suite à une change sur la question entre les deux hommes.
« Outre le caractère parfaitement mensonger du titre de cet article, il est encore fait état de ce que le Président Laurent GBAGBO aurait accepté que son ancien Premier Ministre, Monsieur Pascal AFFI N’GUESSAN négocie en son nom avec le camp OUATARA. Cela est faux. » énonce l’avocate dans le premier paragraphe de sa réponse à Jeune Afrique.
Selon les informations en notre possession, avant même sa deuxième rencontre avec le Président Laurent Gbagbo à Bruxelles , et avant de se rendre
à La Haye aux Pays-Bas le 5 février 2020, Pascal Affi Nguessan avait déjà fait sa demande d’audience auprès du président Alassane Ouattara, pour lui exprimer son incompréhension face à la demande des avocats de l’État de Côte d’Ivoire de se faire ‘’amicus curiae’’ dans la procédure engagée contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI).
Le chef de l’état avait donc donné une suite favorable au président du FPI, en soulignant qu’en raison du 32éme sommet de l’Union africaine, c’est le vice-président Daniel Kablan Duncan qui le recevrait en son absence. Ainsi donc le rendez-vous de Pascal Affi Nguessan était déjà bouclé avant qu’il ne rencontre l’ancien chef de l’état ivoirien à Bruxelles le samedi 8 février 2020.
Lors de sa visite à Charles Blé Goudé dans l’après-midi du vendredi 7 février 2020, devant témoins et l’objectif de Jean Bonin, Affi Nguessan avait informé qu’il avait obtenu une audience dès son retour à Abidjan avec le vice-président Kablan Duncan pour discuter de l’intervention des avocats de la Côte d’Ivoire dans la procédure à l’encontre de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
En toute état de cause, Pascal Affi N’Guessan n’a jamais déclaré que c’est Laurent Gbagbo qui l’a envoyé discuter avec le Président Alassane Ouattara, même s’il est possible de spéculer sur le fait que le Président du
Fpi, puisse prendre une initiative d’un tel niveau sans en informer à priori Laurent Gbagbo ?
Il ne s’agit bien entendu que dune piste de réflexion qui n’engage pas les protagonistes.
Jean-Paul Oro à Paris