Alafé Wakili à Fraternité Matin : pourquoi et comment célébrer les 15 de l’Intelligent d’Abidjan

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« L’Intelligent d’Abidjan a quinze ans. Cet anniversaire donne lieu à des événementiels exceptionnels étalés sur toute l’année 2018. Entretien avec le fondateur et directeur général de ce quotidien.

 
Abidjan, Paris, New York. L’Intelligent d’Abidjan, apparemment, ne vit pas la morosité que subissent les journaux du monde entier…
Dans le contexte difficile pour les médias partout dans le monde, et en particulier pour les médias ivoiriens, le prétexte de nos quinze ans est pour nous une occasion de créer les conditions afin de susciter d’avantage l’intérêt pour notre journal. Montrer également que malgré les difficultés, nous voulons continuer à vivre et mobiliser les institutions, les partenaires et les annonceurs sur nos projets éditoriaux pour avoir les moyens, les ressources et les appuis nécessaires en vue de continuer notre aventure. Cela montre que, malgré les difficultés, il y a toujours des personnes qui croient en la presse. C’est pour ça qu’au cours de nos différents évènements, nous célébrons nos partenaires qui sont des artisans de la liberté de la presse, et qui estiment que l’Intelligent est un journal qui mérite d’être aidé. Et ce sont ces partenaires qui ont accepté de s’associer à nous et qui nous permettent de mobiliser pour Paris, pour New York entre 25 000 et 50 000 dollars.
 
Et c’est à Paris et New York que se trouvent vos annonceurs ?
Non. Ce sont des annonceurs d’ici mais aussi de France qui nous accompagne. Ces partenaires sont des institutions, des entreprises qui se trouvent en Côte d’Ivoire, en Europe… Nous leur offrons un retour des accompagnements, des espaces publicitaires, c’est un échange de marchandises. Vous avez, il faut souvent un peu de génie, un projet viable et un peu de sérieux pour réussir de grandes œuvres, relever des défis. Personnellement, j’aime les défis et me force à les réussir. Pour les différentes étapes de notre anniversaire, nous mobilisons des ressources pour supporter notre budget. Nous ferons peut-être des bénéfices à la fin de l’anniversaire, mais ce que nous visons, c’est la satisfaction de nos différents partenaires.
 
La célébration de votre  anniversaire va s’étendre sur toute l’année 2018.
On a commencé par une conférence de presse en janvier 2018, pour informer la presse des 15 ans de l’Intelligent d’Abidjan, ensuite une cérémonie de lancement à Abidjan en février, une soirée dînatoire qui a réuni 200 à 300 personnes. Nous sommes allés à Paris le 24 mars, à New York le 14 mai et nous allons faire l’apothéose à Abidjan les 7 et 8 septembre à travers trois évènements. Tous ces évènements ont pour but de mobiliser des ressources afin de continuer notre développement et attirer l’attention sur le parcours du journal. Pour l’apothéose, nous allons faire un forum international sur la liberté de la presse et les questions connexes avec des confrères de renommée qui viendront de l’extérieur. Notamment Marwane Ben Yahmed de Jeune Afrique, Constant Nemalé d’Africa 24, Jean Baptiste Placca de RFI, Francis Kpatinde de Le monde Afrique, Pierre Edouard Deldique de RFI, Alain Foka de Rfi,ainsi que Lassina Camara, président de l’Union des journalistes africains qui résident à Paris. A côté de tous ces noms, nous avons tous les journalistes de Côte d’Ivoire, les étudiants journalistes et le grand public. Nous comptons aussi faire venir des autorités, des personnalités pour participer au panel et apporter  leur regard. Nous aurons des professionnels de la presse,  et des questions de société comme la question sur la vie après le journalisme.
 
La vie  après le journalisme
Oui, nous voulons nous interroger sur ce qu’on devient après notre métier.
 
Votre opinion personnelle sur la question ?
Pour moi, la question est simple à réponde. Je n’ai pas de plan B, ma vie c’est le journalisme.
 
L’invité de la cérémonie en guise d’apothéose est un illustre inconnu des Ivoiriens
Illustre inconnu ? C’est trop fort. Pour notre dîner-gala prévu le 7 septembre au Palais des congrès de l’hôtel Ivoire, suivi d’un concert populaire, nous invitons celui qui fait partie (Héritier Watanabé ) , de cette lignée d’artistes congolais que nous aimons bien à Abidjan. Il s’agit de sa première scène en Côte d’Ivoire, mais il est connu dans le reste du monde. Nous voulons réussir ce challenge de faire découvrir un nouvel artiste aux Ivoiriens ».
Bledson Mathieu, Fraternité Matin
du 26 juillet 2018

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