Anacarde- Les producteurs de Gonaté formés à l’amélioration de la qualité

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Les producteurs de Gonaté formés aux bonnes pratiques pour l'amélioration de la qualité de l’anacarde. Photo : IA

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Les acteurs de la filière anacarde à Gonaté ont bénéficié d’une session de formation axée sur les bonnes pratiques agricoles et post-récolte, en vue d’améliorer la qualité de leur production. C’était le mardi 4 février 2025 à Tiébadougou à quelques encablures de Gonaté dans le département de Daloa.

Organisée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), cette initiative vise à renforcer les compétences des producteurs et des acheteurs afin d’optimiser le taux de rendement en amande, un critère-clé pour la compétitivité du produit sur le marché international. Durant cette formation, les participants ont été sensibilisés aux techniques de récolte, de séchage et de stockage, des étapes essentielles pour garantir une meilleure qualité des noix d’anacarde. Ils ont également reçu des conseils pratiques pour éviter les erreurs pouvant altérer la valeur marchande du produit.

Selon le délégué régional, Coulibaly Yacouba Nawa, l’objectif de cette rencontre était de renforcer les bonnes pratiques agricoles à travers des exercices concrets sur le terrain. « Cette année, nous avons opté pour une formation directement dans les vergers d’anacardiers afin de permettre aux producteurs de mieux assimiler les techniques de récolte et de traitement des noix », a-t-il expliqué. Indiquant que le prix de l’anacarde dépend directement de sa qualité, il a ajouté : « Si nous voulons que nos producteurs bénéficient de tarifs plus avantageux, nous devons impérativement améliorer nos pratiques pour atteindre un KOR d’au moins 49, voire 50 », a insisté Coulibaly Yacouba Nawa, délégué régional du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) du Worodougou et du Haut-Sassandra.

La sous-préfète de Gonaté, Adingra Koua Carole, épouse Coulibaly, a salué cette initiative du CCA, soulignant son importance pour l’économie locale : « Grâce à ces formations, nous espérons que nos producteurs pourront mieux valoriser leur production et ainsi améliorer leurs revenus. » De son côté, Coulibaly Koléhé, formateur à l’Anader à Daloa, a rappelé les étapes essentielles pour garantir un produit de qualité. Il s’agit notamment du nettoyage régulier des parcelles, de la création de bandes pare-feu, du ramassage fréquent des fruits, de la séparation soigneuse des noix et des pommes, du séchage en deux phases sur des claies de séchage, du tri minutieux des noix et du stockage dans des sacs en jute dans un entrepôt ventilé. Cette campagne qui se tient du 03 au 08 février 2025 dans les 12 délégations régionales du CCA, le pays projette une production de 1,15 million de tonnes pour la campagne de commercialisation 2025. Celle de 2024 a enregistré environ 950 000 tonnes, dont 200 000, soit un cinquième (1/5), ont été collectées dans la délégation régionale de Séguéla.

Beker Yao

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