Après avoir été écarté par le Pdci-Rda : Yapi Jacques crache ses vérités à son parti

1992

Dernère publication

La publication de la liste des candidats retenus du Pdci et du Rdr, le lundi 14 novembre 2016, pour défendre les couleurs du Rhdp a suscité beaucoup de commentaires et de mouvements d’humeur de certains militants et candidats dans certaines villes du pays qui disent se sentir frustrés.

Quant à Yapi Jacques, seul candidat à la candidature au Pdci dans la circonscription d’Agboville sous-préfecture, il n’a pas mâché ses mots face à l’attitude de son parti, le Pdci. C’était le samedi 19 novembre 2016, à Loviguié lors de l’investiture du Groupement des agricultrices modernes du Canton Abbey-Vê (Gamca). « En décembre 2011 j’ai été candidat dans la même circonscription et je suis conscient que je suis dans une zone Fpi. Et ça n’a pas marché à cause de certaines pratiques où comme à Ano j’ai été interdit de meeting », a dénoncé Yapi Jacques candidat indépendant. Seul candidat à la candidature du Pdci dans la circonscription d’Agboville sous-préfecture pour les législatives du 18 décembre prochain, il marque son étonnement de ne pas voir son nom sur la liste définitive publiée le lundi 14 novembre. Et de s’interroger si « c’est un décret qui vient supprimer cette circonscription Que nenni ! J’apprends au Pdci que lors d’une discussion, le Rdr a demandé que le Pdci ne présente pas de candidat au profit du député sortant M’bolo Martin. », Avant de marteler que « c’est injuste et frustrant » dans un parti où les ambitions personnelles et légitimes sont aujourd’hui sacrifiées. C’est pourquoi, a-t-il lancé, je suis candidat indépendant » devant une foule composée en majorité de femmes. Pour lui, la compétition doit être transparente parce qu’il croit fortement en ses chances et qu’il lui ne soit pas interdit l’accès de certains villages comme par le passé. Lui qui dit avoir désenclavé à ses propres frais, dans le Canton Morié, des villages pour que ses adversaires y aient accès facilement et pour battre campagne. « Si je ne suis pas élu, je remets mes bottes pour aller à nouveau au champ », a conclu l’ancien secrétaire général de la CEI.

Ahou Moayé, Correspondant permanent à Agboville

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