Après exécution du suivi-encadrement des ex-combattants Des cabinets et Ongs implorent pour le paiement de leurs factures

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A genoux dans l’enceinte du bâtiment abritant les bureaux du projet chargé de la petite enfance à la Riviera-Cocody, les membres du Collectif des cabinets et ONGs en charge du suivi-encadrement des ex-combattants ont imploré mardi 6 décembre 2016 Ago Christian Kodia, le Coordonnateur de la Cellule de Coordination, de Suivi et de Réinsertion (Ccsr) et Secrétaire adjoint du Conseil national de sécurité (Cns), pour le règlement de leurs factures.
En se rendant dans les locaux du projet chargé de la petite enfance, les membres du Collectif des cabinets et ONGs en charge du suivi-encadrement des ex-combattants avaient l’intention d’y trouver Ago Christian Kodia pour le supplier d’accéder au règlement de leurs factures, après l’exécution des prestations inscrites dans le cadre de leur collaboration.
Sur place, Gbaméné Joseph, leur représentant, a lu une motion portée par l’entête « cérémonie de pardon à Monsieur Ago Christian Kodia, Coordonnateur de la Ccsr »
« Après plus de 24 mois d’attente pour ces règlements, il nous revient régulièrement de la Ccsr, que la raison principale de ce blocage s’explique par le fait qu’il nous est reproché d’avoir manqué à l’autorité de M. Ago Christian Kodia, Coordonnateur de la Ccsr et Secrétaire adjoint du Cns. A genoux, (…) nous sommes venus prendre à témoin l’opinion nationale et internationale pour présenter nos regrets et nos excuses à M. Ago Christian Kodia qui se dit blessé dans son amour propre par nos agissements. L’angoisse de l’avenir et les difficultés de notre quotidien ne sauraient aucunement excuser une telle attitude à l’endroit de l’autorité qu’il représente. (…) Nous venons encore une fois de plus, en toute humilité, solliciter l’esprit d’impartialité et d’ouverture qui ont été des facteurs déterminants de la réussie du processus Ddr auquel nous croyions modestement avoir participé au succès durant ces 04 dernières années. Nous ne demandons que le paiement de la juste rémunération de notre travail. Celle-là qui a été finalement arrêtée avec l’accord de toutes les parties et par Monsieur Ago et les services de la Ccsr au mois d’avril-mai 2016. (…) Nous ne voulons pas être ajoutés à la liste des Pme ivoiriennes victimes de la crise qu’a traversée notre pays et encore moins de celles du succès du processus Ddr. (…) Monsieur le Coordonnateur, pardonnez nos manquements et libérez le paiement de nos factures », a supplié Gbaméné Joseph, au nom de ses camarades.
Martin K. Saouré, le porte-parole adjoint du Collectif, a indiqué pour sa part, qu’ils ont été informés depuis le 15 mars 2016 par Ago Christian qu’ « il a reçu tout ce qu’il faut pour (les) payer », mais qu’il devrait procéder à un audit des factures avant leurs règlements.
Toutefois, a poursuivi Saouré, depuis lors, ils ne sont soumis qu’à une « évaluation (audit, Ndlr) permanente », jusqu’à ce que l’affaire soit portée devant l’Inspection général d’Etat (Ige) pour un audit supplémentaire.
Alors qu’ils ont voulu remettre leur motion à Ago Christian, ils ont reçu l’information selon laquelle celui-ci n’a pas ses bureaux dans les locaux du projet chargé de la petite enfance. Mais pour finir, la motion a été réceptionnée.
14 cabinets y compris ONGs composent ce collectif.
Après avoir succédé à l’Addr, le projet confié à la Ccsr a pris fin le 30 août 2016.
Alex Aguié

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