Dernère publication
Le jeudi 11 juin 2020, le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko, le chef d’état-major général des FACI et le commandant supérieur de la gendarmerie nationale ont accueilli les blessés de l’attaque survenue à Kafolo, localité située dans la partie Nord-est de la Côte d’Ivoire, à la frontière ivoiro-burkinabé.
Ces blessés, au nombre de 6 sont arrivés à Abidjan, à bord d’un aéronef de l’armée de l’air. Le ministre d’État Hamed Bakayoko, le général de corps d’armée Lassina Doumbia et le général de division Alexandre Apalo Touré ont eu des mots de compassion envers leurs hommes. Chacun d’eux a souhaité prompt rétablissement aux blessés avant la déclaration du ministre d’État, ministre de la Défense : « Nous avons eu une attaque dans la nuit du jeudi. On nous a signalé des blessés et immédiatement, nous avons déployé l’armée afin de ramener très rapidement nos blessés. Ils viennent d’arriver, ils seront pris en main à l’Hôpital militaire d’Abidjan et les cas les plus graves seront adressés dans des centres spécialisés. C’est une attaque terroriste, mais quelle que soit sa nature nous sommes en train de faire des enquêtes. Les services d’investigations pourront définir, au bout de l’enquête, la nature exacte et l’origine de cette attaque. Immédiatement, il y a eu un renfort et nous sommes en plein ratissage. Il n’y a pas une cause particulière à une attaque terroriste. C’est de semer la terreur, détruire des vies, désorganiser des États. La seule réponse des États, c’est de faire face et nous nous organisons pour faire face. On avait des informations sur cette menace de narcotrafiquants et alliés aux terroristes pour avoir un accès à une zone portuaire. La Côte d’Ivoire était effectivement dans la zone de mire. Nous avons pris des dispositions, nous ferons le point de cette attaque et renforcer notre présence autour de la frontière. Le renfort aérien et le ratissage permettront de neutraliser ceux qui ont fait ça ». Parlant de l’opération Comoé que mènent conjointement l’armée ivoirienne et l’armée burkinabè, Hamed Bakayoko a dit qu’elle visait à évaluer les différentes menaces dans le Parc national de la Comoé : « Nous n’allons pas nous arrêter. Le plus important pour nous c’est de protéger nos populations et notre territoire. Nous avons un niveau d’organisation de nos forces qui nous permet de faire face. Dans les jours qui viennent, la réponse sera à la mesure de cette attaque ».
OD