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À la suite du président Amadou Soumahoro, des députés du groupe parlementaire RHDP ont animé une conférence de presse, à la mezzanine de l’Assemblée nationale, le mardi 7 mai 2019.
La table de séance était composée des vice-présidents Frégbo Basile et Dogoh Myss Belmonde, drs députés Sibibé Abdoulaye, Yaya Doumbia, Koné Zana, Touré Issiaka et Ben Abdoulaye Méité. Ils ont commenté les propos tenus par les députés de l’opposition, le lundi 6 mai 2019.
Dans son adresse liminaire, le député Sidibé Abdoulaye, président de la Commission des affaires générales et institutionnelles a dit : « Le huis-clos est une modalité de réunion à l’Assemblée nationale, prévu à l’article 22 alinéa 2 du Règlement de l’Assemblée nationale. Le huis-clos a déjà été utilisé trois (3) fois comme procédure de délibérations. À titre d’exemple, le Statut des magistrats, du Statut des députés et le budget de l’Assemblée nationale ont été examiné à huis-clos pour la sérénité des débats ».
Pour l’élection du bureau, Sidibé Abdoulaye a indiqué que 102 députés ont sollicité des délibérations en comité secret, soit en huis-clos, et cela après le départ des députés de l’opposition.
Le vice-président Frégbo Basile a estimé, pour sa part, que l’objectif visé par les députés de l’opposition « est de ternir l’image de l’Assemblée nationale ».
« Le groupe parlementaire PDCI-RDA qui avait réclamé sept (7) postes, on ne sait par quel arithmétique, s’est finalement retrouvé avec 5 postes. Le PDCI-RDA est bel et bien représenté dans le bureau de l’Assemblée nationale avec 2 vice-présidents, un questeur et deux secrétaires (…)
Lors de la législature 2000-2010, j’étais député du groupe parlementaire PDCI. Nous étions 98 députés PDCI, le FPI qui a gagné les élections présidentielles avait 96 députés. Dans la répartition des membres du bureau, nous n’avons pas eu la part la plus belle (…)
On fait des consultations. Si ces consultations n’aboutissent pas, on ne peut pas prendre l’Assemblée nationale en otage (…) Nos amis font exprès pour tromper les gens et prendre l’opinion à témoin, ternir l’image de l’Assemblée nationale. Mais nous ne nous laisserons pas faire », a expliqué le vice-président Frégbo Basile.
OD
